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 Pleine lune / lune de sang.

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Pleine lune / lune de sang. Vide
MessageSujet: Pleine lune / lune de sang.   Pleine lune / lune de sang. Icon_minitimeLun 23 Mai - 10:56

Un coup d’œil par la fenêtre...super ! La lune est parfait. C'est la nuit idéale pour aller en forêt. J'ai posée mes collés il y a trois jours, avec un peut de chance, j'aurais attrapé quelque chose. Cela fera le bonheur de Sergeil et un peut le mien aussi. Je commence à manquer de patte de lapin. Si je pouvais trouvé des mues se serait bien aussi, mais là, je ne rêve pas trop. Même si les serpents ont changés de peau il fait trop froid pour eux, à tous les coups, ils sont tous en hibernation bien planqué. Petit inventaire de mes étagères...si j'y pense il faudra que je récupère un peut de sauge et de mousse espagnole. Il va falloir que je m’éloigne un peut plus que prévue pour trouver des chênes d'eau, mais sa ne devrait pas poser de problème. La nuit vient de commencer et ce n'est pas comme si je voulais aller en ville.

Ce soir j'ai envie d'être un courant d'air. La robe en voile crème sera parfaite du coup, avec elle on dirait que ma peau est tellement blanche qu'elle finie par briller. J'aime bien cette illusion. J'attrape un sac de toile en bandoulière. Couteaux, chiffons, bocaux...la parfaite panoplie de la gitane qui va dans la nature récolter se dont elle a besoin.

Sur le pas de la porte, je regarde mes chaussures...non, je ne pense pas que j'en aurais l'utilité ce soir. Un autre regard à la lune. Elle est pleine et le ciel est sans nuages. Pas besoin de plus pour y voir clair. Tiens ? Mon téléphone vibre... Il y a peut de chance pour que ce soit Blake. Et si c'était... Qui que se soit, c'est une personne qui ne peut plus faire partie de ma vie maintenant ! Autant qu'on me pense disparue pour le moment. Peut être qu'un de ces jours j'aurais le courage de réapparaître, mais c'est pas encore le cas. Pas tant qu'il arpentera cette terre ! Cette petite escapade va me faire du bien, je le sens !

L'herbe est humide, mais pas détrempée...Je revis. J'ai presque envie de faire demi-tour pour prendre mon violon...Oh, et puis non. Rien ne m’empêche de jouer lorsque je reviendrais. Le fond de l'air est frais, il doit faire 8 degrés peut être. Heureusement, ce n'est plus un problème pour moi. Au lieu de m’engager sur la route du Bayou Gauche, je m'enfonce un peut dans la foret. Pas bien loin, très vite je voie le vieux pont de fortune.

L'organisation est la clef de la réussite. D'abord, le tour des collets qui sont sur me route, je ferais des détours plus tard. Si ma mémoire est bonne, et si j'arrive enfin à me repérer de nuit...il me semble...qu'il doit être... juste là ! … Ah be non. Un soupir m'échappe. Un jour je me ferais à cette vie nocturne, mais en attendant, je suis bien capable de me perdre ici alors que j'y vie depuis mon enfance.

Et si je tentais le truc avec mes sens ? Bon alors...Je ferme les yeux...le vide...le vide...ah be tien, c'est pas si facile que ça. Heu...les odeurs alors ? Humidité, mousse, eau croupie...je fronce les sourcils...ça je connais pas. Par là alors !

« Rahat ! »

Me voilà avec un pied dans l'eau. Ça m’apprendra à avancer les yeux fermés. Non mais quelle idiote !

Avec tout le bruit que je viens de faire, s'il y avait un animal dans le coin, je l'ai certainement fait fuir. Mais quelle bécasse je fais. Bon à y être, autant finir de traverser. Je crois me souvenir que dans cette direction il y a de la sauge, ou à défaut des chênes et avec un peut de chance de la mousse espagnole.

Je vais devoir me méfier...il y a une petite odeur que je ne connais pas. C'est quand même improbable que je croise quelqu'un ici de nuit en plus. Sauf si bien sûr c'est un métamorphe...Non j'aurais la gorge en feu si un métamorphe et son sang se baladent dans le coin. Sa pique. Ce doit être les reste de quelque chose qui à brûlé. Ce n'est pas vraiment la saison, mais il y a toujours des crétins pour venir faire cramer n’importe quoi dans le coin.
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Pleine lune / lune de sang. Vide
MessageSujet: Re: Pleine lune / lune de sang.   Pleine lune / lune de sang. Icon_minitimeMer 15 Juin - 14:40

La Nouvelle-Orléans avait cette hyperactivité grouillante qui me fascinait autant qu'elle me débectait chez les civilisations occidentales. Même en janvier l'air gardait une sorte de touffeur épaisse, constamment nourri par le marais et l'iode de la mer. DeVitto m'avait fourré dans les pattes une assistante norme locale pour faire office de guide touristique et d'agent immobilier pour dénicher la perle rare. Puis, très probablement, il avait besoin de rapport régulier quant à mes activités. Nulle question d'y voir un manque de confiance de sa part : En raison d'une longévité accrue, les délais pour reprendre contact avec un ami ou partenaire commercial avaient quelques peines à s'ancrer dans ma caboche. Une présence régulière aidait à éviter de manquer un rendez-vous parce qu'une activité avait englouti toute mon attention.

Aussi m'avait-elle copieusement pompé l'air depuis plus d'une semaine avec ses simagrées infantiles de jeune demoiselle superficielle au possible. Je ne doutais pas un instant qu'elle fut adorable selon les paramètres masculins actuels dans la recherche d'une compagne. Moi, elle me donnait juste envie de la bouffer : métaphoriquement et littéralement. DeVitto l'avait sans doute choisi pour me punir de lui faire faux-bond avec mon caprice américain. Elle jactait. Encore et encore. Puis, elle pérorait pendant trois heures sur les moulures d'un appartement visité avant d'enchaîner sur une farandole de cirage de pompes à faire rougir une courtisane française en-amourachée. Du guerre lasse, je l'avais finalement mordue et culbutée juste pour qu'elle la boucle pendant deux heures. Chose qui n'avait finalement pas fonctionné du tout car elle piaillait plus fort encore lorsqu'elle prenait son pied.

Avec courage, j'ai fui. Envoyée stratégiquement une course pour une broutille dont je n'avais aucune utilité, la miss dégageait le terrain assez longtemps pour que je ne loue une caisse et y jette un paquetage sommaire pour m'enfoncer dans les paysages environnants plus sauvages.

Le silence ! Enfin, le silence, si on omettait naturellement le moteur rugissant de l'engin loué, le frottement des pneus sur les routes de bitumes pour les cailloux projetés sur les petits sentiers s'enfonçant toujours plus loin dans un faux-semblant de nature vierge. En bout de chemin, je garais le véhicule, y laissant costume griffé et apanage du CEO. Cuir et peau à l'ancienne tiendraient bien plus longtemps pour ma petite virée. Je glissai clé, monnaie et portable éteint dans une sacoche en plus mon nécessaire à fumer, d'un couteau de survie et d'une poche de sang. Bien sûr, mon tomahawk était de la partie. Après tout, il faudrait chasser en cas de fringale. Après quelques assouplissements, comme un type pour son jogging du dimanche oui, je m'élançai tranquillement dans  les marais.

A force de l'arpenter durant des heures, je compris assez vite pourquoi il portait le doux surnom de "marécage de l'oubli". Outre le fait qu'un citadin moderne s'y perdrait très rapidement, le faciès quotidien et policé du businessman avait été arraché avec virulence par l'aventure de l'instant. Comme lors des expéditions avec Edwin ou mes explorations en solitaire, je me sentais presque revivre. J'oubliai un instant que nous n'étions pas à proximité de HeSapa et que le Mississippi se jetait quelques kilomètres plus loin dans l'océan. J'oubliai que les Lakotas n'avaient jamais foulé ce territoire-là. Pour un temps, l'endroit ferait illusion. Comme à chaque fois. Bien que nourri, un réflexe conditionné m'obligeait à profiter de la profusion de proie avant la disette. Hélas pour le frisson de la chasse, j'aperçus un lièvre prit à un collet posé par un chasseur local probablement. Je libérai la créature délicatement et la ramenai, confortablement niché contre moi, jusqu'à la rive du fleuve que j'avais décidé fief temporaire.

Accompagné de mon nouveau familier, affectueusement surnommé "Encas", je me nichais dans le terrier vide d'un animal situé à quelques pas. Dehors, le soleil se levait déjà. Caressant la fourrure du petit animal, les bruits de l'eau et de la nature me bercèrent jusqu'à un état proche de la rêverie. Du pur romantisme vampirique à la limite du cliché d'ailleurs. Le passé m'alpaguait plus sûrement que tout le reste pendant le jour et j'y réfugiais comme un enfant dans les jupes de sa mère. Encas avait finalement cessé de gigoter pour roupiller tout son saoul. Probablement avait-il compris que je n'avais pas exactement prévu de le manger pour moment.

Avec la pleine lune, je me relevai de ma cachette. Sans prendre la peine de m'épousseter, je m'étirai longuement. Encas gambadait à présent tranquillement autour du pseudo-camp. Ses oreilles frétillaient fréquemment tandis qu'il me dévisageait pour s'assurer encore que je n'allais pas changer d'avis et brusquement planter mes crocs dans sa carcasse. Pour toute réponse, je dardais une paille dans la poche de sang, m'installant sur un rocher. Encas, dans sa petite cervelle de rongeur, décréta alors que j'étais ce que se rapprochait le plus d'une princesse Disney et s'installa à nouveau sur mes genoux. Encas avait sérieusement un grain.

Repas terminé, je préparai le mélange d'herbe et un feu. Je murmurai les prières aux Anciens et au Grand Tout. Je m'excusais comme à chaque fois de ne pas les avoir encore rejoint et leur promettais que la situation avançait dans le bon sens pour les nôtres. Puis, le dos droit, en tailleur devant mon feu, je fumai seul. Au gré des courants, mes cheveux longs tourbillonnaient avec les quelques plumes glissés. Non, loin, un bruit avait distrait mon attention de l'instant. Pas de battement de coeur. Pas d'odeur de sang frais. Un autre vampire ? Peut-être. Encas avait décidé de courageusement se planquer dans ma sacoche. Pour ma part, je ne cessai pas mon activité et me contentai de fixer la direction approximative où mon visiteur déboulerait.

Je fus surpris de voir débarquer une jeune femme résolument jeune. Une vampire oui, mais jeune malgré ses vêtements de gitane. Je plissais brièvement les yeux, tout en reprenant une bouffée de tabac à mon calumet. Sans paraître spécialement bienveillant, mais pas agressif pour autant, je le détaillai de pieds en cap plus longuement. Puis, seulement, je brisai le silence. De l'anglais, avec un fort accent britannique, tranchait avec la vision du passé, tout sauvage et crasseux, que je devais offrir :

- Bonsoir Miss. Pardonnez, je me me lève pas pour accueillir. Toutefois, que puis-je pour vous ?
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MessageSujet: Re: Pleine lune / lune de sang.   Pleine lune / lune de sang. Icon_minitimeMer 15 Juin - 15:35

Je sursaute. C'est à peine si je n'ai pas poussé un crie de fillette en détresse...Non mais c'est pas vrais ! On a pas idée de flanquer une frousse pareille à une pauvre fille ! Je tourne la tête frénétiquement jusqu'à enfin voir celui qui vient de me filer la trouille de ma vie...Un amérindien ? A la Nouvelle Orléans ? Alors la patronne du pub ne serait pas la seule ? Wouha ! Je m'attendais à tout sauf à ça, c'est clair. Est-ce qu'il serait de sa famille ? … Non peu probable, tout le monde sait à quel point elle a en horreur chimolos. Quoi que ce n'est pas tout à fait incompatible. Mais qu'est-ce qui ferait ici ? Ce n'est pas vraiment mes affaires, j'en conviens. Je prends le temps de le détailler...Mouhais, non il est pas de la même famille. Il a beau porter des fringues dans un états digne d'un trappeur, sa peau est propre, ses cheveux lavés et il sent bon le luxe. Plutôt un de ses amérindiens propriétaire d'un casinos ou un truc du genre...plutôt un truc de genre, car ici, il n'y a aucunes raisons pour qu'un de son espèce implante un casino. On est bien trop loin des terres ancestrales. Mais j'avais raison, pour l'odeur de brûlée, il a fait un feu. Oui bon, pas la peine de sourire pour si peut.

Bon c'est pas tout ça mais il m'a posé une question...heu...il est pas un peut gonflé le monsieur ? Ce serait plutôt à moi de lui demander ça. Après tout on est pas si loin de chez moi. Avec tout se que je viens de déduire, je peux affirmer qu'il n’habite pas dans le coin. Je rêve ou il fume un calumet ? Je me sens comme Alice aux pays des merveilles devant la chenille qui fume son opium. En tout cas il n'a rien du papillon sympathique. Mince dans quel merde je viens de marcher moi ? Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire s'il m'attaque ? On se calme ! C'est un vampire. Je suis une vampire. Il n'y a aucune raison pour qu'il m'attaque...oui ce n'est pas faux.

Bon aller ! C'est l'occasion de faire connaissance avec un autre chimolo que la tutrice.

« Heu, bonjour.»

Oui je ne suis pas rassurée, c'est vrais ! En même temps j'aurais l'aire de quoi si je me mes à sourire bêtement en disant « coucou c'est moi ! » ? D'une cruche, alors autant rester naturelle et ne pas tricher. Visiblement je le dérange.

« Pardon de vous déranger dans...vos activités. Je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un ici.»

Un truc à bougé! Hein ? Où ça ? Dans la sacoche! Mes yeux se posent sur le sac et je regarde désespéré une tête de lapin en sortir...J’espère au moins que ce n'est pas un des miens. J'avoue que sa me mettrais passablement de mauvaise humeur qu'un parfait étrangé vide mes collets. Il y a un certain savoir vivre à respecter entre chasseurs. Jamais il ne me viendrais à l'idée de prendre un animal attrapé par un piège qui n'est pas le mien. Mais après tout qu'est-ce qu'il en ferait ? A l'odeur, je sens bien qu'il s'est nourrie il y a peut. L'odeur du sang tourne encore autour de lui.

Oh et puis zut ! Je viens de voir la sauge que je cherche depuis tout à l'heure, elle est juste à portée de main. Je me détourne du vampire et sors de mon sac mon couteau et un bocal que je pose à terre après m'être accroupie délicatement. La terre est friable ici, il ne manquerait plus que je tombe les fesses dans la boue. Déjà que je suis trempée, de quoi j'aurais l'aire ? Je coupe les tiges qui l’intéresse, mais pas trop bas pour que la plante puisse repousser le plus vite possible.

« Je m'appelle Esmera, j'habite non loin. Par contre et d'après se que je voie, vous avez beau être un habitué des retraites en pleine nature, c'est la première fois que je vous voie. Vous êtes en ville pour affaire ?»

C'est vrais j'ai dis qu'il fallait essayer de faire connaissance. Mais le naturel revient vite, et je ne peut m’empêcher d'être la gitane que j'ai toujours été. le ton n'a rien de méchant, ni d'autain. Il est calme et posé. Avec la petite pointe de mystique que ma mère m'a appris à ne pas cacher, juste assez pour qu'elle se remarque. Pour une tzigane, c'set important de donner l'impression qu'on sait et non qu'on devine ou qu'on découvre. Après tout, c'est notre font de commerce. Si nous perdions cette réputations de mystiques que nous avons, nous n'aurions plus aucun attrait pour les gens qui ne nous connaisse pas.
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