Les Interviews de NewOTV : Semaine des Faës

Le Saboteur :

*tourne les yeux sur Skiaity. La regarde quelques secondes. A un gloussement. Puis un autre. Puis toute une suite d'autres qui se transforme très vite en un nouveau ricanement frénétique* "Les deux pieds dans le plat !"

Skiaity :

Elle regarde Jared mort de rire, totalement blasée. Puis soupire, comme si l'entendre rire la fatiguait physiquement, puis tire une longue latte de sa cigarette, rejette un peu sa fumée sur le gremlin avant de se tourner vers Izolda.

"Les unions entre Faës d'espèces différentes... Ca s'fait pas vraiment. C'est pas utile à la procréation, pis si yen a qui s'aiment assez pour se supporter malgré leurs différences, ils vivent ensembles et puis voilà, genre les joyeux lurons là-bas"

Elle désigne les Feux Follets présents dans un nuage de fumée.

"Après, les gens font c'qu'ils veulent, moi c'pas vraiment mon problème."

Le Saboteur :

Il parvient à se calmer, le temps de compléter :

"Ouais. Dans une troupe comme les Feux Follets voir deux faës d'espèces différentes se bécoter aurait été possible sans que personne y trouve trop à redire où se mette à froncer du nez... Pis je vous passe les rumeurs courant sur Obéron qui croyait que sa femme la reine Titania se tapait l'enluminure albinos là-bas hein ! Sérieux, cette parano... Déjà que le monde faë tout entier se demande si il s'est déjà tapé quelqu'un un jour tout court - sans rancune, Winruna, hein ?"

Vu le nouveau rire dans lequel il part... Il n'a pas l'air d'être vraiment désolé ni contrit de quoique ce soit.

"Mais c'est des exceptions tout ça. Dans le Sidh on avait déjà du mal à se voir en peinture entre espèces, ou à se croiser à moins de dix mètres sans se méfier... Imaginez, vivre dans une culture qui n'avait rien à voir avec la notre d'origine ? Pour la grande majorité d'entre nous, c'était impossible. Alors maintenant... éventuellement ça passerait même si ça ferait bizarre pis qu'on aurait tendance à trouver ça... Contre-productif. Mais non avant ce genre d'alliance, ça se faisait pas. Surtout pas avec les banshies !"

Il pointe Skiaity du pouce

Celle là est pas vraiment un exemple, j'en ai jamais vu une qui se foutait autant de tout et des traditions qu'elle... Mais vous savez les autres, c'est radical : soit c'est papa banshie, soit le mec est tiré de leur clan d'humain attitré. Le reste, c'est porter préjudice à l'honneur de leur famille. Elles sont pas commodes !

Skiaity :

*hausse les épaules, l'air peu concerné* "Les traditions... C'trop de travail."

Le Saboteur :

"Ouais ça j'avais bien compris, ouais !"

Peter n'est qu'un porte parapluie parmi tous les gens de la salle et le plus drôle c'est qu'il est soulagé de n'être qu'un porte parapluie trempé. Avec le chapeauté il aurait pu se retrouver dans des situations un peu plus délicates et il avait honnêtement songé à prendre la fuite en disparaissant littéralement. Mais il s'était résigné sur son sort de porte parapluie et dans sa tête il se sentait l'âme d'un porte parapluie exceptionnel ! Tout pour ne pas réattirer l'attention vers lui! C'était une stratégie assez bonne: mets toi dans la peau d'un porte parapluie et tu seras porte parapluie qui passe inaperçu! Mais c'était sans compter la réflexion du Gremlin sur les différences lutins/Gremlins. Ou encore cette histoire de "les deux pieds dans le plat". Haussant la voix pour se faire entendre par dessus les réflexions pleines de flemme des deux Faës Peter rayonnait presque de pouvoir approfondir ce sujet qu'il souhaitait fâcheux.

-Quitte à mettre les pieds dedans, j'aimerais
Savoir, ce qu'il y a dans ce plat évoqué !

Le Saboteur :

"Pas qu'elle soit anorexique, mais j'aurais bien dit 'pas grand chose' !"

Skiaity :

Se contrefichant des moqueries incessantes de Jared, Skiaity souffle un nuage de fumée et observe le lutin.*

"C'est vrai que t'as un côté Bisounours, toi...

Elle soupire, fatiguée par l'idée de devoir approfondir la discussion.

"Le truc c'est que les banshies, même du temps du Sidh au meilleur de sa forme, n'avaient pas un super taux de natalité. Genre le bordel de maintenant dont vous vous plaignez, ça fait des millions d'années qu'on se le coltine. C'est pour ça qu'on s' est liées aux humains, à la base. On aurait bien essayé les autres Faës avant, mais on sait tous que c'est inefficace. Pis comme a dit le gobelin, on avait tendance à se fuir comme la peste avant... sauf chez les Bisounours."

Son regard blasé dérive de Peter aux deux Feux Follets.

Le Saboteur :

"Gremlin, pas gobelin !"

Il observe Peter fixement, le sourire aux lèvres, l'air sans doute inquiétant car difficile à cerner.

"Encore un fanatique des alexandrins... Faudrait vraiment que le vieux croûton arrête de faire de nouveaux initiés, ça n'aide pas à la compréhension ! C'qu'est bien avec la banshie c'est qu'elle risquait pas de se planter sur l'interprétation. Dans le plat ou dans le plat... Elles 'bouffent' quasiment la même chose ! Mais hey, Skiaity, c'est pas toi celle qui choppe ses victimes en dormant par terre dans la rue ?"

Son ricanement frénétique repart très brièvement.

"Quant à moi ? J'crois que j'ai déjà répondu quant à mes méthodes de chasse préférées. Quant à l'autre plat... Pourquoi tu viendrais pas vérifier par toi-même ?"

Impossible de savoir si il est sérieux ou bien si c'est encore une forme de moquerie de sa part. En tous les cas, il se fait toujours autant rire.

Skiaity :

"Je cherche pas à les bouffer... C'est juste qu'ils m'embêtent pendant que pique un roupillon. C'est énervant, ces humains qui savent pas se tenir..."

Le Saboteur :

"Ils font ça, parfois, quand tu pionces au milieu d'une route nationale, oui..."

Très bien ! *l'air ravi, ressourcé... rafraîchi ! Les joues rouges et rebondies, le présentateur sautille sur ses deux pieds pour tenter de transmettre son étrange entrain* sur ces dernières explications, nous allons devoir dire au revoir à notre ami Gremlin ainsi qu'à ses rires en...

Skiaity :

"... quiquinants ?"

... Euuuh, je voulais plutôt dire "entraînants", "enthousiastes", ... communica... *remarque que tout le monde le regarde avec un air aussi blasé que Skiaity, ce qui n'est pas peu dire* ... tifs. Bien ! Monsieur Hennessy, alias le Saboteur... Je vous remercie beaucoup pour votre participation inspirée qui nous aura donné la pêche !

Le Saboteur :

"Pas de souci mon pote ! Hésite pas à m'amener ta voiture le jour où tu veux un contrôle technique gratuit."

... J'y songerai. *même pas en rêve. HUM.*

Le Saboteur :

"Allez, à plus !"

Le Saboteur s'en va

Et maintenant, Mesdames et Messieurs, un moment que vous attendiez (peut-être) tous ! C'est avec une anticipation frissonnante que nous allons accueillir l'un des symboles même de la Peur, que nombre d'enfants et d'adultes ont appris à craindre bien avant que les faës révèlent leur existence à nous ! Notre prochain invité est un croquemitaine... Je ne dirai pas LE croquemitaine, puisqu'on sait dorénavant qu'il y en a plein, mais sachez tout de même qu'il s'agit d'une véritable légende urbaine ! J'ai nommé... L'Homme au Chapeau !

L'Homme au Chapeau :

Le regard sombre, l'air sinistre, il entre dans la pièce et l'air semble comme se refroidir. Il semble agacé. Le coup d’œil meurtrier qu'il jette au présentateur a son petit effet : l'humain donne l'impression se dégonfler comme un ballon de baudruche et de se tasser sur lui-même. Le croquemitaine est vêtu d'une longue cape d'époque, d'un chapeau haut de forme élégant, et de gants à la hauteur du reste de sa tenue. Un véritable dandy.

"... Ne gaspillez pas votre souffle, toute cette bonhommie m'écoeure. Vous n'êtes pas content. Alors ne faites pas semblant."

Si c'est possible, il a l'air encore plus blasé que la banshie. Un sacré couple, encore une fois... Et un concours à venir de celui qui sera le plus mal luné. Il prend place et balaye la pièce de son regard de corbeau. Il aurait été le parfait interprète pour jouer le rôle d'un certain professeur de potions.

Skiaity :

*baille* "Chouette. Ça va nous changer des grincements du gobelin..."

L'Homme au Chapeau :

*grogne entre ses dents, orageux* "Gremlin."

Skiaity :

"Mettez que j'ai rien dit..."

Bon... *semble passablement blasé à son tour* ... Quelqu'un a des questions ?

(Nota Bene : Le croquemitaine est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)

Soufflée par la réponse (particulièrement peu polie pour un jeune homme disant être un Prince d'ailleurs, le sien était bien mieux éduqué que cela), Olivia s'était tue un long moment. Puis étaient entrés des invités à qui elle n'avait pas particulièrement envie d'adresser la parole (bien que ce soit le cas de la majorité d'entre eux, au final, mais ceux-là encore moins) et des personnes avec de bien étranges habitudes -quelle idée de passer par les fenêtres !- pour poser des questions à sa place. Elle s'était donc abstenue et s'était contentée d'écouter. Mais il y avait une réplique qui l'avait choquée. Elle se tourna donc vers la femme blasée.

"...Dormir sur les routes ? Vous n'avez donc pas d'emploi à plein temps ? Avec votre âge, ou votre hérédité, vous ne jouissez pas de rentes ?"

Elle se tournerait ensuite vers le Croquemitaine, dont l'allure lui arracha un "Dios Mio" étonné. C'était fou ce qu'il pouvait lui rappeler quelqu'un... Elle se reprit.

"Et vous aussi ? Vous dormez sous les lits par nécessité ou vous possédez une propriété quelque part ?"

L'Homme au Chapeau :

*regarde par la fenêtre, passablement inintéressé*

Skiaity :

La tête levée vers le plafond redescend dans un craquement pour fixer l'aristocrate.*

"D'une, j'suis pas si vieille que ça. Contrairement à l'autre harpie. Et j'aime dormir par terre, n'en déplaise à Mâââdame. Mais sinon, non, le travail c'est fatiguant. Du coup j'me contente de récupérer ce qu'il me faut pour vivre, par-ci par-là. J'fais même la manche, des fois ! C'est drôle.

L'Homme au Chapeau :

*observe Skiaity, passablement inintéressé*

Skiaity :

"...Tu réponds le noiraud ? J'crois bien que la dame t'as parlé."

L'Homme au Chapeau :

Soupir agacé de celui qui s'apprête à ne faire quelque chose que pieds et poings liés. Il jette un regard de dédain évident à l'humaine et ne fait aucun effort pour répondre avec tact. Son ton est glacial. Ennuyé.

"Réfléchissez deux minutes. Vous êtes idiote ? Qui a jamais été obligé de dormir sous un lit ?"

Il envisage très clairement de s'arrêter là mais le présentateur s'éclaircit la voix, ce qui lui rappelle qu'il a signé un contrat et ne peut pas revenir en arrière sous peine d'avoir "indirectement menti". Sa paupière est secouée par un spasme nerveux. Lorsqu'il reprend, il crache presque ses mots.

"Je voyage, oui. Je vis dans des hôtels en bordure de ville pour éviter les zones trop surpeuplées. Et je possède une propriété en Italie du Nord où je retourne de temps en temps, notamment pour entreposer des souvenirs."

Skiaity :

"Entreposer des souvenirs... Tu gardes des crânes de gamins effrayés dans un bureau, ou quoi ?"

L'Homme au Chapeau :

A vrai dire, sur mes étagères. C'est plus esthétique, et ça sert de presse-livre.

Il se demande bien ce qu'il fout là, mais soit... Tant qu'à faire, autant se prêter au jeu. Ça lui évitera de s'emmerder.

"L'Homme au Chapeau ..? J'crois bien que j'en ai entendu parler par ma soeur. Ca serait pas ce type qui apparaît parfois aux gens qui sont dans un drôle d'état, à moitié en train de dormir ? Ça a un quelconque rapport ou bien c'était juste une coïncidence ?"

Il tourne ensuite les yeux sur la banshie.

"Du coup c'est marrant, j'imaginais vraiment pas les banshies comme ça. Vous avez pas franchement l'air à fleur de peau, ni sur le point de vous mettre à pleurer au moindre commentaire de travers... Vous savez vraiment crier ? Enfin c'est juste que ça a l'air..."

... d'être aux antipodes de son caractère ? Ouais.

L'Homme au Chapeau :

*regarde les cheveux du nouvel arrivant, passablement inintéressé*

Skiaity :

*garde un ton monocorde et dénué de vie même lorsqu'elle essaie - très vraisemblablement - de plaisanter* "Charmant. Tu viendrais pas à côté de moi gamin, qu'on égaie un peu Noiraud en lui insufflant l'esprit de noël ?"

L'Homme au Chapeau :

"Je déteste Noël. Les gamins sont partout dans la rue. Ils sont bruyants. Et surtout, ils sont heureux. Et leurs parents les gâtent alors qu'ils n'ont mérité que de se faire pendre par les cordes vocales..."

Sa colère est vibrante, mais brève. Après avoir incendié Skiaity de ses yeux ténébreux, il s'intéresse à la torche humaine un peu plus loin.

"C'est tout à fait lié. Ma consommation d'enfants est somme toute raisonnable. Par contre, en terme de peur, je suis un gourmet. L'une de mes spécialités, c'est la paralysie du sommeil. Une expérience terrifiante, à en croire mes victimes. Une pratique très nutritive, que je me suis donc amusé à parfaire. Parfois, certains d'entre eux me voient - je ne cherche pas à me cacher. Et c'est ainsi qu'ils m'ont attribué ce surnom, somme toute assez grossier..."

Il jette un coup d'oeil courroucé à Winruna, l'air de vouloir dire que le lorialet aurait tout aussi bien pu porter ce sobriquet. C'est frustrant : il aurait préféré qu'on lui trouve quelque chose de plus grinçant.

Skiaity :

"Boh vu la tronche de ton chapeau, je trouve que ça fait suffisamment peur..."

L'Homme au Chapeau :

*n'a aucune réaction*

Skiaity :

Elle lève un regard lourd sur le machin rouge qui vient de lui poser une question. Elle hésite entre lui répondre ou bien s'allonger et piquer un somme. Ça commence à devenir longuet... C'est fatigant.

"C'est marrant... T'es bien la première personne à sous-entendre que j'ai l'air de péter la forme. Nan... Me regarde pas comme ça chéri, je sais que c'est pas ce que tu voulais dire..."

Elle renifle et hausse les épaules.

"... Mais qu'est-ce que tu veux que je réponde ? Tout le monde n'est pas pareil, et personne peut vraiment être un stéréotype vivant hein... Bon. A l'exception de mon voisin de droite ptetre, d'accord. C'est vrai que beaucoup de mes sœurs étaient un peu chochottes et chialaient à la moindre occasion, quand je vivais encore avec elles... Qu'est-ce que tu veux ? J'suis sans doute pas foutue pareille. On y peut pas grand chose."

L'Homme au Chapeau :

*tire la tronche, les sourcils froncés, et les bras croisés*

Oooh un croquemitaine! Le boogeyman ou autrement appelé "le cauchemar de tous les enfants du monde".

- Hmmm... Étant un des Faës les plus populaires dans les comptes macabres, quel est la chose la plus monstrueuse que vous avez faite? Il est mentionné dans plusieurs écrits que vous n'avez pas de bouche et de nez. Si c'est vrai, comment arrivez-vous à communiquer?

Elle tourna sa tête vers Skiaity avec une nouvelle question qui n'avait pas beaucoup à faire avec ce qu'elle avait posé avant.

- Et vous, Skiaity, comment se fait-il que vous ne soyez pas aussi soudé avec votre clan que les autres de votre race? Est-ce qu'il y a beaucoup de banshies qui partagent votre point de vue ou est-ce une manière de se détacher et de ne pas faire partie d'une communauté?

Skiaity :

*baille bruyamment, ça commence vraiment à la fatiguer tout ça* "Monstrueux, tout de suite, comme elle y va... Ne lui lance pas trop de fleurs, petite, il risquerait de sourire."

L'Homme au Chapeau :

Et effectivement... On se demanderait presque si il n'est pas sur le point de le faire. Parce que subitement, il a l'air passablement... intéressé. Mais ça ne dure pas longtemps.

"... La chose la plus monstrueuse ? Voyons... Il faudrait déjà que je m'en souvienne. Il y a cette fois où tout l'orphelinat... Non. Pas assez subtil. Franchement, je ne sais plus. Est-ce que d'empêcher de dormir un enfant jusqu'à la folie, et jusqu'à ce que ses parents demandent à un prêtre de tenter de l'exorciser peu avant que je l'enlève et le dévore compte ? Sinon il y a quelques histoires... Des familles entières rendus folles puis décimées, membre à membre, et à chaque fois la terreur augmentant. Le dernier était évidemment le plus jeune, sauf lorsqu'il n'était pas suffisamment vieux pour comprendre ce qui lui arrivait. J'ai aussi torturé de manière plus directe, longuette... Mais ces fois-ci étaient les plus profitables. Il est difficile de juger de ce qui était le plus monstrueux, si vous voulez mon avis."

Il s'arrête, impassible.

Skiaity :

"Puis à ton âge, t'as eu le temps de perfectionner, faut dire..."

Elle prend une longue respiration et soupire avant de se lancer dans une réponse qui lui paraît visiblement fastidieuse.

"Ecoute petite, on ne dirait pas comme ça, mais tenir un clan d'humains, c'est fatiguant. Et j'aime pas trop m'fatiguer. Du coup je limite leur nombre, et les contacts. Mais j'les aime bien au fond ! Pis c'est pas histoire de me démarquer de mes soeurs, même si venir ici avec une partie de nos humains m'a épargné leurs jérémiades ad vitam aeternam. C'est juste que j'suis pas comme elles, c'est tout. Et ça n'a rien à voir avec mon départ du pays de Galles... c'est les humains qu'ont décidé, ça."

L'Homme au Chapeau :

*sa paupière tressaille encore. Visiblement, l'idée de laisser des humains décider de son mode de vie lui paraît intolérable.*

Skiaity :

*regarde l'Homme au Chapeau d'un air blasé.* "Ouais, je sais... mais ils sont pas chiants."

L'Homme au Chapeau :

C'est vite dit. Le simple fait d'exister peut les rendre "chiants", parfois...

C'est amusant comme subitement les questions se font moins nombreuses, hein ? On se demande bien pourquoi... *grommelle en jetant un regard énervé sur le croquemitaine, mais sursaute et pousse un couinement lorsque ce dernier se retourne pour lui rendre sa mauvaise humeur*. Donc je voulais dire euh... Voyons. Attendez. Ah oui ! Il est temps pour Skiaity de nous quitter ! Je vous propose donc de lui dire au revoir et de saluer les efforts - visiblement monumentaux - qu'elle a dû faire pour nous répondre !

Skiaity :

*tourne un regard ennuyé sur le présentateur* "Vous voulez pas juste apporter une troisième chaise ? J'suis bien là, c'est l'endroit idéal pour un p'tit roupillon je crois..."

... Je vous propose donc de... Euh. Pardon ? Rester ici ? Ah non.. ! C'est très embêtant, ce n'est pas du tout ce qui a été prévu, d'autant que nous aurons peut-être besoin des chaises ! Dites, vous m'écoutez ?

Skiaity :

*elle soupire fortement mais se décide à se lever avec lenteur, comme si le geste lui coûtait énormément* "Okay, okay... J'y vais..."

Skiaity s'en v... ah non, s'allonge dans un coin au fond de la salle. Et s'endort.

... Madame la banshie ? Skiaity ? *tente de la secouer, mais ça n'a aucun effet*.

L'Homme au Chapeau :

*observe Skiaity, passablement inintéressé.* "Inutile de s'acharner..."

*abandonne finalement l'affaire, l'air passablement frustré quant à lui.* Bon, disons qu'elle n'est plus là... Je vous propose donc d'accueillir notre prochain invité qui se trouve être un... Ouh. Ça fouette. Ça vient de la fenêtre ? Quelqu'un peut la fermer ?

L'Homme au Chapeau :

*ricane avec méchanceté* "Il invite un monstre des marais, et ensuite il se plaint que ça sent mauvais..."

Danny Hill:

Il entre dans la pièce en se dandinant sur ses gros petits pieds, le sourire bête aux lèvres, un poisson commençant à pourrir dans la main droite.

"Il y a beaucoup de personnes ici ! C'est ici que je dois venir ? On m'a dit que je devais venir ! Mais il n'y a pas d'eau on dirait, c'est triste. Vous n'êtes pas triste ?"

Le présentateur lui montre une chaise, avec un air crispé. Alors il se tourne vers la chaise. Et cligne des yeux, deux fois.

"Je dois la manger ? Ca n'a pas l'air bon."

... Vous asseoir dessus serait un bon début, déjà.

Danny Hill :

*fait un O avec sa bouche* "Oh ! D'accord. Mais elle est petite." *s'installe et la fait plier* "La chaise est triste..."

L'Homme au Chapeau :

*roule des yeux et soupire*

(Nota Bene : Le monstre des marais est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)

Flocon sur les genoux (oui, il mouille sa robe, et alors ? Elle est déjà trempée de toute façon), Andele observe et écoute, passionnée par l'échange de questions-réponses auquel elle participe. Quelle idée brillante, vraiment !

Et puis, une odeur désagréable se fait sentir. Flocon gémit de dégoût en fourrant sa truffe dans le tissu bien peu épais qui habille sa maîtresse, qui ne semble pas incommodée plus que cela par l'odeur. Au contraire, le nouveau venu attire chez elle une nouvelle vague d'intérêt. Elle le regarde passer pour s'installer et ne peut s'empêcher de le trouver sympathique. Lui, elle est certaine qu'elle pourrait s'en faire un ami ! Le Croquemitaine, par contre, c'est moins évident...

"Dites, Croquemitaine, qu'est-ce qui vous contraint à ne pas croire que toute autre créature vaille le coup d'être connue ? Vous pourriez vous apercevoir que vous en appréciez quelques-uns... Ce Gremlin, plus tôt, vous connaissait et vous considérait comme un camarade, non ?"

Son attention se retourne ensuite vers le monstre des marais, et elle lui sourit gaiement, avant de pointer ce qu'il tient dans la main.

"Pourquoi portes-tu un poisson ?"

Simple et efficace. Pour une fois.

L'Homme au Chapeau :

Lorsque le croquemitaine sourit, on préférerait qu'il évite. Parce qu'il n'a pas l'air aimable, loin de là : son expression cruelle et vicieuse tend à faire peur plus qu'autre chose. Et là, il regarde la lorialet avec ce genre d'expression, qui veut vraisemblablement dire qu'il trouve sa question idiote.

"Un camarade ? Quelle plaisanterie ! Je l'ai croisé par hasard, un jour, et j'aurais préféré que ça ne soit pas le cas : c'est un gremlin. Que croyez-vous qu'il ait fait ?"

Le sourire s'est envolé aussi vite qu'il est arrivé, pour la très bonne raison que le souvenir de la plaisanterie de mauvais goût réalisée par le Saboteur à son encontre le met de mauvaise humeur. D'ailleurs, il perd toute envie de répondre.

"Sinon c'est très simple : Je suis un croquemitaine. Nous n'aimons PAS les gens. La simple idée de développer une relation nous fait frémir. Et je suis pire que les autres."

Il n'a pas l'air de vouloir expliquer pourquoi.

Danny Hill:

Danny regarde la fille. Son doigt tendu vers son poisson. Puis son poisson. Il sourit bêtement.

"Oh, ce poisson ? C'est si j'ai faim. Quand je suis triste, j'ai encore plus faim. Et il n'y a pas d'eau. C'est triste."

Son sourire disparait.

"Pourquoi il n'y a pas d'eau ? Il y a de l'eau dehors, mais pas ici. C'est triste. ... J'aime bien le poisson. C'est bon."

L'Homme au Chapeau :

*grogne* "Pitié que quelqu'un lui donne une bassine, qu'on en finisse."

Danny Hill :

"... C'est quoi une bassine ? Ca se mange ?"

L'Homme au Chapeau :

"... Ce faë est une caricature vivante."

Danny Hill :

"C'est quoi une carie cature ? Toi aussi tu en es une ?"

L'Homme au Chapeau :

"... Abruti."

Skiaity se réveille et se redresse brutalement, les yeux à peine ouverts.

Skiaity :

"Oh !"

Elle bugue un moment en direction du Croquemitaine.

"T'as même pas répondu à la question de la petite sur la communication. Fais gaffe, faudrait pas qu'on te soupçonne d'avoir menti, ou de t'être piqué la ruche avant de venir... Enfin moi c'que j'en dis..."

Skiaity se recouche et se rendort directement sans même laisser le temps à quiconque de lui dire quoi que ce soit.

L'Homme au Chapeau :

Grogne dans la direction de Skiaity... Elle n'aurait pas pu continuer à dormir celle là ? Oui... Il sait qu'il n'a pas répondu. Il l'a plus ou moins fait exprès car parler commençait à l'ennuyer. Puis il tourne la tête en direction de celle qui lui avait posé la question, de nouveau rendu orageux

"... Il se trouve que nous possédons une bouche, même si elle n'est pas sur notre visage. Cela devrait répondre à vos grossières interrogations."

Il croise les bras après avoir redressé son chapeau.

Danny Hill :

"Les poissons non plus n'ont pas la bouche sur le visage ! Ils n'ont pas de visage du tout ! Mais ils sont bons ! Meilleurs que les croquemitaines... J'en ai mâché un, un jour. C'était triste."

L'Homme au Chapeau :

"Oh ferme là, toi..." *ne va pas le supporter toute la journée*

Il entre, l'air pincé, et va se réfugier à côté de sa mère. Il n'allait tout de même pas la laisser seule avec ces.. choses ! Mais tant qu'à faire il va poser des questions à son tour pour éviter de donner l'impression qu'il n'est là que pour éviter à Olivia de se faire gober par l'un des invités. Puis il faut avouer que ce que ce Croquemitaine vient de dire le trouble un peu. Sa tête le trouble un peu aussi... Il a l'impression d'être face à un miroir vieillissant et diabolisant, mais passons.

"Une bouche sur le ventre, c'est ça..? Et vous parlez avec ? Quel effet cela fait-il, d'avoir des cordes vocales dans le ventre ?"

Il tourne un regard méfiant sur l'espèce de bibendum puant, un peu plus loin. Il ne peut s'empêcher de froncer le nez et de poser deux doigts délicats autour de l'arête de ce dernier.

"... Votre odeur infecte ne vous dérange pas Monsieur... Qu'est-ce que c'est votre nom, déjà ? Et ça ne vous dérange pas de manger vos propres congénères ?!"

Parce que lui ne s'y est toujours pas fait...

L'Homme au Chapeau :

Le Croquemitaine tourne la tête en direction du nouvel arrivant : un jeune vampire dont il connait la tête pour l'avoir vue dans certains journaux, bien qu'il ne lise que rarement la presse humaine. D'ailleurs il connaît aussi le visage de sa mère. Tiens tiens tiens... Et il tend le bâton pour se faire battre en plus. Le visage de l'Homme au Chapeau se déforme lentement. Un sourire cruel. Une lueur ardente dans son regard sinistre.

"... Et dites moi plutôt. Quel effet cela fait-il, d'avoir des crocs dans la bouche lorsqu'on ne mangeait presque que de la salade avant ?"

Il se délecte de l'expression décomposée de son interlocuteur durant quelques longues secondes.

"Amusant. Vous avez le profil de mes victimes préférées, Monsieur Luz-Descalzo. Je me demande même si je ne suis pas déjà passé vous donner quelques cauchemars par le passé... Mais j'y songerai."

Enfin il grimace à moitié.

"... Cela fait comme d'en avoir dans la gorge. Sauf que c'est dans le ventre. La digestion est plus rapide."

Danny Hill:

Le "bonhomme puant" se tourne vers celui qui lui a posé une question avec un air benêt.

"Mon nom ? On m'a dit que c'était Danny."

Il fait une pause et reprend, le sourire agrandi.

"Oui, c'est Danny. Danny Hill, même ! Mais non, je vis dans l'eau, je ne sens pas l'odeur... sauf qu'ici il n'y a pas d'eau, et c'est triste."

L'autre question d'Esteban l'attriste aussi, et ses billes bleues brillent.

"Je fais pas exprès ! La kelpie qui m'a appris à parler m'a dit que c'était pas bien... j'aime bien les kelpies, c'est gentil. Pis c'est beau. Mais je fais pas exprès de manger les autres Faës quand ils viennent dans ma mare. Je préfère le poisson, de toute façon."

Il tend celui qu'il a dans la main comme preuve, puis fait la moue en baissant la tête.

"...il n'y a pas d'eau ici. Ma mare me manque."

L'Homme au Chapeau :

"Elle arrive cette bassine ?"

Au matin de ce nouveau jour, il est grand temps de laisser le croquemitaine... retourner effrayer son monde ailleurs ! Andrea - je peux vous appeler Andrea ? - Je...

L'Homme au Chapeau :

"Non."

Ah. *s'est donc pris un vent magistral* . Homme au Chapeau, je vous souhaite une bonne continuation ! Merci pour avoir pris la peine de répondre à nos questions.

L'Homme au Chapeau :

*se redresse raide, sans un mot. Il avance et donne l'impression de léviter sous sa cape.*

L'Homme au Chapeau quitte la pièce sans un mot de plus.

... Pas trop tôt. ENCORE. Ahem ! Excusez moi je pensais tout haut. Donc ! Notre prochain invité est une créature très spéciale puisqu'il s'agit d'un doppelgänger. C'est fascinant ! J'ai hâte. *il semble naïvement sincère* Vous ne trouvez pas ça excitant vous ?

Ksinke:

On entend un ricanement sucré, perlé, enfantin. Un son très innocent, et qui pourtant sans qu'on puisse se l'expliquer vraiment, fait froid dans le dos :

"Excitant.. ? Vous ne trouvez pas ça un peu glauque d'utiliser ce mot là, tout de suite, maintenant ?"

Un enfant d'une douzaine d'année au grand maximum entre dans la pièce. Impossible de dire si il s'agit d'une fille ou d'un garçon. Ses grandes billes noisettes brillent d'une malice inquiétante. Son sourire l'est encore plus. Il regarde le présentateur.

"Salut toi... !"

... On se connait ?

Ksinke :

"Qui sait... " *grand sourire*

... *il avale sa salive un grand coup et commence effectivement à trouver la situation moins excitante qu'au premier abord* Au fait mons.. dam... Au fait, "cher" doppelgänger, est-ce normal si vous ne nous avez pas donné votre nom ? Je ne le trouve nulle part sur la fiche.

Ksinke :

*répond sur un ton gaiement distrait* "Oh vous voulez savoir ? En ce moment, je suis Kyle..."

D'accord... Bon eh bien on se contentera de ça alors ! Installez vous sans attendre. Des questions dans le public ?

Danny Hill :

*fronce les sourcils, en pleine réflexion difficile* "Kyle a l'air gentil... Kyle est mignon ! Pourquoi les gens ont-ils peur des daupeulgangueures ? C'est triste."

Ksinke :

*tourne la tête vers Danny sans perdre son sourire* "Oh ? Salut gros plein de bouillabaisse. J'adore ton parfum. Sinon je ne sais pas ! Peut-être parce qu'ils ont plus à perdre que toi ?" *pense très fort et doit sans doute l'envoyer aux autres faës, surtout aux lorialets: Comme une apparence potable...*

Danny Hill :

*rit d'un air ravi* "Kyle est gentil ! D'habitude les gens disent que je sens mauvais... C'est triste."

Ksinke :

"Mon pauvre Danny ! Je ne vois vraiment PAS" (*murmure inaudible* "avec les yeux) pourquoi les gens sont aussi méchants avec toi !"

Le présentateur s'inflige un magistral facepalm.

(Nota Bene : Le doppelgänger est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)

Pour une fois que Peter n'est pas le Faë avec une apparence de gamin il doit admettre qu'il est content. Même si le croquemitaine l'avait déstabilisé à être aussi... boogeymanesque Peter n'allait pas se laisser abattre plus que ça. Il loupait déjà trop d'occasions d'en savoir plus sur ses congénères qu'il ne connaissait pas en bébé qu'il était.

-Danny, à part manger que faites-vous dans la vie ?
Sous l'apparences d'enfants dès lors dévorés,
Vous est-il impossible de donner la vie ?

Ksinke :

*gloussements ravissants : il a son avis sur la question, semble t-il... Mais c'est à Danny qu'elle a été posée.*

Danny Hill:

"Kyle est gentil. Les gens sont pas gentils comme ça avec moi d'habitude."

Il regarde le jeune Faë avec un sourire bête, et cligne des yeux.

"Quand je ne mange pas ? Je nage. J'aime nager. Mais je préfère le poisson. Mais je nage bien. ...il n'y a pas d'eau ici, c'est triste. Vous ne trouvez pas que c'est triste ?"

Il soupire.

"Ma mare me manque. Je veux nager dans ma mare... Et manger du poisson."

Ksinke :

"Un point pour moi ! J'aurais dû parier. Moi aussi je t'aime bien Danny ! Tu as un riche potentiel."

Danny Hill :

*le sourire de Danny s'agrandit* "Les gens ne m'aiment pas beaucoup d'habitude... Et je ne sais pas. Un jour on n'est pas là et puis 'pouf', on est dans l'eau. Et on nage. En mangeant des poissons."

Ksinke:

"Oui on est souvent pas là avant de l'être... C'est bieeen Danny ! Tu pourrais avoir l'étoffe d'un grand philosophe, tu sais ça ?" *murmure inaudible* "Si l'un d'entre eux venait barboter dans ta mare habillé.

Il se tourne ensuite en direction du lutin taquin.

"A vrai dire je ne crois pas que l'illusion de Danny représente un enfant, cher petit farfadet. Dommage pour toi que je doive retourner le couteau dans la plaie de tes complexes ! C'est juste toute cette graisse de poisson... Ca tend la peau et ça lui donne un aspect jeune et luisant ! Il est tellement mignon !"

Il approche deux doigts pour lui pincer la joue affectueusement. Ensuite, il s'essuie distraitement les doigts sur ses vêtements.

"Mais de toute façon la question ne se pose pas pour lui : les monstres des marais ne naissent pas. Ils apparaissent. Pouf ! Enfin... Ca, c'était quand le Sidh produisait encore des arches. Maintenant, ils se contentent de disparaître. Pouf aussi !"

Il caresse le bois de la table du bout de l'index, en formant des ronds.

"Et tu me posais la question à moi aussi ? Tu dois pourtant savoir que Ksinke est intersexué, non ? Il est donc impossible de donner la vie sous cette forme. Néanmoins, ce n'est qu'une de nos nombreuses apparences possibles à nous, doppelgängers."

Danny Hill :

*rit bêtement en sentant la main pincer sa joue* "...C'est quoi un fil au zof ? Ca se mange ? C'est du poisson ?"

Ksinke :

"En un sens c'est un gros poisson, avec un gros cerveau ! Et ça nage beaucoup beaucoup avec sa tête ! Comme toi. Sauf que dans ton cas, c'est surtout la tête qui est grosse."

- Vu que vous êtes entièrement asexué avez-vous, personnellement, une affinité pour un genre ou un autre quand vous changez votre forme? Absorbez vous aussi les sévères problèmes psychologiques ou physiques des gens que vous dévorez pour votre empreinte? N'est-ce pas un bagage trop lourd à porter ou quand vous naissez vous êtes dépourvu d'émotions pour avoir cette place en plus pour plus tard...?

Elle s'arrêta après un moment. Izolda se doutait qu'elle bombardait le doppelgänger d'une multitude de questions et sa fascination était presque malpoli!

Bon, j'en ai marra, ça fait trop longtemps que j'attends dans ce coin que Patrick se décide à arriver, moi aussi je veux participer. Moi aussi je suis super curieuse.

"J'ai une question pour monsieur Hil, puisque vous parlez de poisson. Vous êtes plus poissons ou lézard ? Non parce qu'on remarque une diminution alarmante de la population d’alligator dans le Bayou."

"Une autre question pour Kyle, vous pouvez changer d’apparence à volonté ? Mais aussi prendre celle de quelqu'un qui existe ?"

Ksinke:

Le doppelgänger se tourne vers la dame blonde. En voilà des questions intelligentes et bien renseignées ! Pas de quoi compenser la bêtise crasse de Danny, mais bon. Presque ! Il ferme ses petits poings et prend un air malicieux devant Izolda, avant d'ouvrir ses doigts d'un coup.

".. Pouf ! Une interrogation pertinente."

Il se met à battre des pieds sous la table et à se balancer, rendu tout guilleret par l'idée de parler de lui sur des thèmes qui l'intéressent.

"Sur la question du genre, tout dépend du dopelgänger ! Certains d'entre nous se considèrent comme homme ou femme, mais c'est très rare ! D'autres changent de genre avec ou sans l'apparence qu'ils prennent, et il arrive même que le physique et le mental soient pour ainsi dire inversés... Mais c'est assez rare aussi. Le plus courant chez nous, c'est d'être agenre. Vous comprenez... Ces notions là nous dépassent, pour la plupart. Quant à moi... Je suis ce qu'on appelle un bigenre."

Il fronce les sourcils et cherche à s'expliquer mieux que ça.

"Je... je ne varie pas, vous voyez ? Qu'importe l'apparence et le moment, mon identité est fixe. Seulement je considère que je suis un homme. Et je considère aussi que je suis une femme. Est-ce que c'est suffisamment clair ?"

Il hausse les épaules, l'air confiant.

"Quant à votre autre question... Il faut voir une chose : on absorbe les apparences des gens, en priorité. Alors oui il arrive qu'on leur vole aussi quelques souvenirs, traits de personnalité, névroses... Oui. Mais à moins d'être un véritable boulimique des illusions, ça n'est pas suffisamment fort pour être un vrai problème pour nous. Considérez ça comme une bulle d'air dans l'estomac : on rote un coup et elle finit par partir - oui je sais, c'est élégant. Par contre si vous buvez d'un coup trois bouteilles de coca, oui, vous pouvez avoir quelques problèmes... Donc voilà vous voyez : on a notre propre personnalité bien forgée. Celle des humains, on l'évacue. Il y a d'autres créatures qui absorbent l'identité des gens à proprement parler. Mais vous verrez tout cela plus tard, quand je serai déjà parti !"

Kyle pose un doigt devant sa bouche et finit par se taire, silencieusement taquin.

Danny Hill :

"Moi, je mange des poissons. Mais je suis pas un poisson."

Il pause un moment et bugue sur Alice.

"Vous aimez les poissons ? Il n'y a pas d'eau ici, ça doit être difficile d'aimer les poissons... C'est triste. ...Des fois, il y a des gros gros poissons dans ma mare. J'en ai croqué quelques uns. Mais ils ont la peau dure, c'est moins bon que les poissons."

Ksinke :

" ... Vous le pensez vraiment capable de faire la différence entre un poisson et un alligator ? Si c'était le cas, aucun faë ne se serait jamais fait croquer par accident, en nageant inconsciemment dans le mauvais étang..."

Danny Hill :

*regarde Kyle avec des yeux brillants* "C'est pas bien ?"

Ksinke :

"Mais si Danny ! Ne t'inquiète pas, c'est rigolo ! C'est bien de faire rire les gens, tu sais ?"

Ksinke:

Kyle fronce les sourcils en direction d'Alice.

"Non ! Pas à volonté. Enfin je veux dire : quand je suis sous ma forme initiale je ressemble à une espèce de tas gélatineux noir et luisant... Mais moins que Danny tout de même hein ! Restons sérieux. Alors comme je suis tout mou et tout malléable je peux prendre un peu n'importe quelle forme, comme un barbapapa... Mais je reste tout noir et luisant, quoiqu'il arrive !"

Un geste de main indique qu'il sépare le prochain concept abordé du reste de l'explication :

"Quand je suis sous mon illusion eh bien... je peux changer d'apparence, mais soit je prends la forme que j'arbore actuellement, nommée Ksinke, soit je dois voler l'apparence de quelqu'un qui existe, justement ! Je peux la voler quelques heures simplement en passant dans son ombre. Je peux aussi la voler définitivement en... lui faisant une espèce de baiser magique. Sympa non ?"

Il continue de se balancer sur sa chaise, souriant.

Danny Hill :

"On m'a dit que les gens qui s'aimaient beaucoup se faisaient des bisous. C'est vrai ?"

Ksinke :

"Oui c'est vrai Danny ! D'ailleurs, je fais des bisous à ces gens là parce que j'aime beaucoup ce à quoi ils ressemblent !"

Dans le coin opposé à celui où la Banshie s'était étalée, dans son éternel tailleur antracite et le Borsalino assorti recouvrant la moitié de son visage, Précieuse observait. Elle était là depuis un moment, mais n'avait jamais jugé intéressant de prendre la parole. La Sorcière avait apprécié les derniers mouvements du Croquemitaine, et jugeait maintenant l'espèce de petit enfant du regard sans trop savoir quoi en penser... mais la lueur d'intérêt était définitivement allumée.

"Vous choisissez vos apparences uniquement via des soucis d'esthétique ?"

Elle avait la sensation que non. Mais autant demander pour être sûre... Ces créatures étaient là pour ça, non ? Enfin, le-dit Ksinke au moins. L'autre avait plus l'air d'un gros tas stupide qu'autre chose. Elle n'avait d'ailleurs aucune question à lui poser.

Ksinke:

Le regard rusé du doppelgänger se tourne en direction de la Dame au Chapeau. Quoiqu'à sa posture, elle lui fasse plus penser à Brünhild qu'à ce cher croquemitaine, dans le fond... Kyle, roublard, ressemble vraiment à un renard humanisé, à cela près qu'il n'est pas roux. Pas sous cette forme, du moins.

"Oh, ça dépend... mais non effectivement. L'esthétique n'est pas mon unique critère. Et mon but n'est pas - toujours - de l'optimiser. Vous savez... Quand vous pouvez plus ou moins devenir qui vous voulez, être moche, ça ne veut plus rien dire. Ça peut même être marrant, parfois."

Il ricane : le son de sa voix ressemble à un tintement de cloche cristallin, légèrement corrompu par un écho vicieux qu'il ne cherche pas à cacher.

"Chaque doppelgänger a ses habitudes, ses manières de faire.. Moi, je fais en sorte de prendre des apparences les plus différentes possibles. Ou du moins celles qui me permettent de vivre le plus de choses différentes... J'adore pouvoir m'infiltrer un peu partout !"

Il s'arrête là, les coins des lèvres presque ramenés à ses oreilles.

Danny Hill :

"L'eau s'infiltre un peu partout aussi ! Et les déchets. Ils allaient dans le Sidh avant. Mais plus maintenant. ...Pourquoi il n'y a pas d'eau ici ?"

Ksinke :

".. Je crois que c'est parce qu'il y a un toit, mon cher Danny !"

Le matin étant à nouveau ici, il va être l'heure nous de dire au revoir à Danny et à son poisson : les deux vont s'en aller retourner barboter plus loin. Là où il y a de l'eau, vraisemblablement. Monsieur le monstre des marais, laissez moi vous remercier pour votre présence ainsi que votre participation ! Je ne vous retiens pas plus. *sort d'ailleurs la bouteille de fébrèze en prévision*

Danny Hill :

*descend de sa chaise en se dandinant, et s'approche de la sortie* "Chouette alors ! Je peux retourner dans ma mare ? Ca, ce n'est pas triste ! Je suis content !"

Ouiiii... *a un sourire et un rire forcé.*

Ksinke :

*fait un croche-pied au monstre des marais qui passe à côté de lui*

Danny Hill :

*tombe lourdement par terre et lâche son poisson qui atterrit dans les cheveux de Skiaity. Laquelle ne réagit toujours pas.* "Oh ! Désolééééé !"

Danny écrase le poisson dans les cheveux de la banshie en essayant de le récupérer, puis s'en va en saluant la salle. Et en se cognant dans une personne qui était en train de passer la porte.

Oh. Bonjour monsieur Leroy ! J'allais justement vous introduire auprès de notre public : Mes amis, aujourd'hui, nous accueillons une célébrité ! J'ai nommé Michel Leroy, PDG de banque et ogre particulièrement présent dans le folklore français : vous le reconnaîtrez plus aisément sous le surnom de Père Lustucru. Monsieur Leroy, bienvenue à vous ! Je vous laisse vous installer.

Père Lustucru:

Le regard aigu du Père Lustucru perce celui du monstre des marais, sévère. Impressionné, Danny se décale avant de sortir. Quant à Michel, il remet en place les plis de sa chemise ainsi que sa cravate, qui a mal vécu le choc.

"Merci pour cet accueil... intéressant."

Le sourire qu'il accorde au présentateur est très loin de lui monter jusqu'aux yeux. Il va simplement s'asseoir. Sur une autre chaise que celle que le monstre des marais a fait plier.

Est-ce que quelqu'un a des questions ? *trop occupé à désodoriser la salle à grand coup de produit pour paraître véritablement concerné*.

Ksinke :

*se met à chantonner à voix basse* "... C'est la mère Michel qui a perduuuu son chat.."

Père Lustucru :

*jette un regard blasé au doppelgänger.*

(Nota Bene : L'ogre est une espèce faë secrète mais nous ne nous plaçons pas dans un contexte RP "réel". Les informations partagées ici ne seront donc pas réellement connues de vos personnages. Vous pouvez vous lâcher : les PNJ révéleront leurs petits secrets. Même ceux que vous n'êtes pas censés connaître...)