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 Non je n'ai pas rendez-vous

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AuteurMessage
Ivy Palmer
Lionne Blanche
Ivy Palmer

Identification
Emploi: Avocate de Mina
Age apparent: Vers les 35 ans
Dangerosité:
Non je n'ai pas rendez-vous Vote_lcap19/30Non je n'ai pas rendez-vous 160125120054759347  (19/30)

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MessageSujet: Non je n'ai pas rendez-vous   Non je n'ai pas rendez-vous Icon_minitimeMer 16 Avr - 15:54

« Non, je n’ai pas rendez-vous. » La voix d’Ivy Palmer, comme à son habitude, était un peu rauque pour une femme. La faute à la cigarette en excès. La standardiste était charmante, mais elle avait l’air très à cheval sur les principes… Certes, c’était idéal dans son job, on lui demandait d’être parfaite, de n’accorder aucun entretien avec Monsieur le Maire sans avoir au préalable contacté son Cabinet et son Conseiller pour ne pas déranger l’Elu si cela pouvait passer par un sbire. Certes…

« Il est là n’est-ce pas ? Je le sens d’ici, alors appelez-le, dîtes-lui simplement qu’Ivy Palmer veut lui parler. Quelques minutes tout au plus. » Elle n’allait pas se foutre à genoux pour supplier une audience aussi ? La jeune femme était catégorique, et elle lançait des regards appuyés aux vigiles en costumes sombres. Ceux-ci restaient à distance, mais semblaient prêt à intervenir si on ennuyait la petite secrétaire.

- Monsieur le Maire ne reçoit pas sans rendez-vous, il est très occupé.

Pourquoi aujourd’hui ? Pourquoi ? Le Monde était contre elle. L’avant-veille, elle avait passé une partie de sa nuit au siège du BIAS pour faire sortir de prison un Vampire travesti, on l’avait insultée en pensant qu’elle plaiderait la cause d’un Wiccan. La veille, elle avait été contrainte par son instinct à suivre une bande de sac à puces dans leur « repaire » pour se faire chatouiller l’intestin par des petits esprits pour trouver leur nouveau « guide suprême »…

Elle avait mal dormi, deux ou trois heures tout au plus. Parce que la Lionne comme elle savaient ce qui se passait à cette période. Parce que les Munins et le Sachem, c’était le début d’une période de souffrance et de frustration. De lutte acharnée, plus que d’habitude, contre le sang qui coulait dans ses veines. Si de coutume, elle savait parfaitement maîtriser le Fauve, qu’elle l’oubliait presque la plupart du temps, durant toute cette période, elle serait sur les nerfs, une bombe à retardement, elle n’aurait aucun répit, aucune possibilité de se retenir au moindre faux pas.

Avant, Mina l’aidait à passer tranquillement la Saison des Amours, dans la Résidence Lalaurie, au frais. Mais cette année, avait été difficile. Pour se prouver qu’elle aurait toujours le dessus, comme un pied de nez à la Lionne, Ivy avait délibérément décidé de ne changer aucune de ses habitudes de travail, aucun de ses rituels. Elle n’avait pas changé d’avis, sa décision avait été prise depuis qu’elle était rentrée de sa nuit blanche au BIAS avec l’autre crochue. Plus jamais ça. Plus jamais on ne l’appellerait en pleine nuit pour répondre gentiment comme un bon toutou pour aller tirer d’un mauvais pas un Vamp. Plus jamais un Outre ne lui donnerait d’ordre.

Alors tout naturellement, elle s’était rendue à la Mairie, et se heurtait au professionnalisme de la standardiste.

« Ecoutez Sally, –elle avait lu son nom sur un des courriers qu’elle était en train de taper- si je passe cette porte, je ne reviendrai pas. Ca reste entre nous, hein, c’est pas contre vous, c’est que je ne vais pas être très… présentable, durant quelques semaines. Alors si vous aviez l’obligeance de prévenir Monsieur le Maire que ma décision est prise, vous feriez preuve d’une belle audace professionnelle, il faut savoir prendre des risques dans la vie, ma petite Sally… » Ivy et sa voix rauque avaient réussi à attirer l’attention et à faire tiquer la jeune femme qui devait être en plein dilemme. Si elle faisait rater au Maire une visite qu’il attendait suite à une proposition quelconque qu’il avait fait à cette femme… elle serait certainement punie pour cela. Et au contraire, si c’était du baratin, Sally aurait également des ennuis. Clark n’appréciait pas la médiocrité, ce qui la rendait angoissée.

Palmer laissa la secrétaire peser le pour et le contre, mais la jeune femme regardait un peu trop les vigiles, comme s’ils avaient pu prendre la décision à sa place, et ils crurent sans doute qu’elle avait besoin d’aide. Les molosses en costard s’approchèrent et l’un d’eux posa sa paluche sur l’épaule de l’Avocate.

- Désolé Madame, mais nous allons vous demander de sortir.

Parlementer avec la standardiste était déjà assez complexe quand on doit retenir l’Animal en soi, alors qu’il avait envie de la menacer si elle n’était pas plus coopérante ; mais être agressée par cette main sur son beau costume sur mesure d’un gris beige sobre, c’était un supplice. Palmer serra la mâchoire, sentit un tic nerveux faire vriller sa lèvre supérieure. La pression sur son épaule se fit plus forte, alors que le barracuda constatait qu’elle ne bougeait pas.

« Je me permets d’insister Sally. Vous jouez votre carrière. » Ses mots étaient un peu plus pressants, elle savait qu’elle aurait peu de temps avant d’obtempérer aux demandes du garde du corps, si elle ne voulait pas faire de carnage. Ce n’était vraiment pas la bonne période pour la contrarier.
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MessageSujet: Re: Non je n'ai pas rendez-vous   Non je n'ai pas rendez-vous Icon_minitimeMer 18 Fév - 3:26

La journée était belle à la Mairie de la Nouvelle Orléans. La truffe dans les dossiers je n'arrête pas depuis ce matin. Le soleil pénètre par la fenêtre et je n'en profite même pas. Mes doigts courent sur les feuilles mon stylo paraphe et prend des notes au sujet des demandes de financements ou de soutien des districts de la ville. Un travail long mais nécessaire.

L'odeur du café embaume encore mon bureau alors que je devrais l'avoir bu depuis vingt minutes et qu'il doit être froid. Je me demande toujours pourquoi les secrétaires apportent ce café que j'oublies de boire en entier une fois sur deux. Le verre d'eau m'éblouit alors que l'astre du jour vient le frapper en passant entre deux buildings.
Un chaîne locale tourne sur le téléviseur au son étouffé alors qu'une bande défile en bas énumérant les dernières nouvelles en temps réel. Je me redresse dans mon fauteuil pour souffler un instant et écouter un reportage. La sensation du cuir en appui-tête me détend.

Il me faut une pause.

Surtout que, en passant la main au-dessus du liquide noirâtre, le café est froid. Je l'engloutis quand même et je me lève. La moquette étouffe mes pieds quand je traverse le bureau. Les parois du bureau réverbèrent la luminosité de l'extérieur. J'ai bien fait de faire refaire les murs de bois blanc du coin. Au département des fournitures je crois qu'ils ont eu les yeux qui sont sortis de leurs orbites quand ils ont vu la dépense. Mais, là où le bureau du Maire doit en imposer, le mien est là pour que les gens se sentent à l'aise et détendus, la main de fer et le gant de velours disent certains. Et…disons que certains me devaient une faveur.

Je souris et j'ouvre la porte pour traverser le couloir. Une secrétaire me fusille du regard désapprobateur de la greluche qui a acquis ce poste à la force du poignet. De celle qui ne se mélange pas aux dactylos de bas étage. Elle le fait car je m'éloigne vers la salle de pause des employés. Curieusement, là-bas, ils ont toujours une cafetière à moitié pleine au minimum. Et ça me permet de me mêler aux autres employés de tout type. Le temps d'un moment j'oublies quelques soucis, et je m'occupe des gens du bureau. Et je me
Je traverse un palier et mon reflet s'accroche sur la vitre d'un distributeur obscur. Mon costume en lin est parfait pour la chaleur qu'il fait, et je l'aime bien. J'ai ôté la cravate que je garde pour les moments plus officiels.

Mais cela importe peu. Un voix rauque et féminine porte jusqu'au couloir, en provenance de l'antichambre du Maire. En passant devant je vois une blonde en tenue sévère qui est aux prises avec la secrétaire, Molly ou un truc du genre., et le tout sans rendez-vous. Je lui souhaite du courage en silence et je vais me servir un café. Noir et sans sucre dans l'un des mugs de la salle de repos. J'en salue quelques uns, Bob de l'entretien et Janice sont là. Je bois quelques gorgées et je repasse dans le sens inverse.

La blonde est toujours là et a l'air de perdre patience. Le Maire est en réunion et sa secrétaire est un vrai chiwawa nerveux. Avec les molosses abâtardis qui servent de vigiles, ils forment une meute quasiment infranchissable, et quand je parle de chiens croyez-moi que je m'y connais. Je dis quasiment car j'ai du les mordre quelques fois pour que chacun se rappelle qui était le prédateur.

Sally. C'était ça le nom de la secrétaire. Elle semble avoir décidé d'être le dernier rempart avant le Maire et elle brave la blonde sauvage. Cette visiteuse austère semble être au bord du craquage. Et voilà que la meute la cerne…

Si je ne me trompe pas, c'est une outre, voire une méta. Si je ne me contentais pas des phéromones qu'elle dégage et qui me feraient légèrement plisser le nez si je ne me tenais ; il y aurait les propos qu'elle tient qui m'ont mis la puce à l'oreille.

L'un des vigiles se prend pour superman le protecteur des faibles et doit vouloir impressionner la secrétaire. Alors il met la main sur l'épaule de la femme et se fait conciliant et légèrement menaçant. Mais au vu du comportement de la demoiselle les choses vont mal finir si ça continue ainsi. Et si la blonde à voix sourde semble être à un niveau proche du critique, s lily, non, sally, ne semble pas le moins du monde encline à flancher. L'illusion de sécurité sans doute.

Mais le fauve devant eux n'est pas un demi-morceau. Alors que faire ? Je la laisse se battre avec les vigiles et mettre les toutous en costume en difficulté et le Maire ou j'interviens ?
Ce serait trop facile.

J'attend que la visiteuse soit sur le point de craquer et….

-"Laissez la dame, s'il vous plaît messieurs !"
-"Vous n'allez tout de même pas faire sortir manu militari une visiteuse du Maire qui semble impatiente de le voir. Ce serait une très mauvaise idée..."


Les vigiles se sont crispés à ma première phrase alors que je pénètre dans le vestibule. Peut-être est-ce  mon ton ou sentent-ils inconsciemment qu'ils ne sont pas les deux personnes les plus dangereux de la pièce.  Ma voix est grave, mesurée, et autoritaire. Je mesure chacun de mes mouvements.
Je finis le mug de café et j'avance dans le bureau vers les vigiles. Mon regard les fixe et je passe entre la visiteuse et le vigile qui la touchait pour qu'ils soient obligés de se décaler et de laisser respirer la femme outre au borde de la crise. Je ne la regarde pas pour éviter la confrontation immédiate et m'adresse à la secrétaire.

-"Le Maire est en réunion importante autant que je me souvienne. Donc, je vais m'occuper de mademoiselle ici présente. Ne protestez pas Sally, je ne la laisserai pas partir sans quelle ait été écoutée. Vous n'aurez qu'à dire au Maire que je m'en suis chargé"

Enfin, après avoir posé le mug sur le bureau de l'offusquée revêche secrétaire, je me tourne vers la nouvelle qui est là à nous écouter, et, sans doute, à apprécier mon numéro et je la regarde dans les yeux avant de tendre une main.

-"Patrick Mewryan, Adjoint au Maire et enchanté. A qui ai-je l'honneur ?"
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