Event de Pâques

Alice subit la carte suivante :
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C'est à Peter de jouer.

La situation était loin d'être la plus banale au monde. Deux jeunes (ou du moins en apparence) garçons sous l'influence de cartes magiques qui les poussaient à se comporter comme des représentants de la nouvelle Babylone, sous les regards des autres invités tous affublés des caractéristiques que les cartes leur conférait jusqu'à ce que la soirée s'épuise. Et femme, rendue plus jeune et dont le sexe avait changé à cause des dites cartes qui s'amusait à les émoustiller encore plus, comme s'ils avaient vraiment l'un comme l'autre besoin de ça. La simple présence de Précieux à moins de 30 centimètres d'eux avait exacerbé les sens déjà à fleur de peau de Peter. Chacune de ses terminaisons nerveuses brûlaient sous la morsure de la luxure et cherchaient le contact avec la peau olivâtre d'Esteban comme si celle-ci agissait à la manière d'un baume apaisant, mais maintenant que Précieux était là ce contact ne suffisait plus.

Peter gémit un peu quand il se sentit poussé en arrière, surpris par la soudaine prise d'initiative du mexicain. En d'autres circonstances ça lui aurait déplu mais là il ne pouvait pas trop se plaindre, du moment que le contact ne s'interrompait pas il était loin de pouvoir émettre quelconque protestation. Mais c'était parler trop vite et sans compter sur les deux mains gauches et l'extraordinaire capacité de coordination d'Esteban. qui le fit purement et simplement tomber sur Précieux, de manière improbable. Son corps nu se retrouva sur du marbre dur et froid, sa tête sur un tissu qui cachait une bosse dure et chaude. Aurait-il tourné la tête que sa vision au rayon X aurait pris le dessus.

Oh, Oh.

Se remettant de la cabriole involontaire Peter sentit d'un coup des étincelles dans son dos. Un tourbillon d'étincelles qui se propageait rendant ses nerfs douloureux sous la soudaine vague de magie qui le heurtait de plein fouet. Se courbant il enfonça ses ongles dans la peau nue d'Esteban, respirant par à-coups. C'était brut, non contrôlé comme ce que Précieuse faisait d'habitude, et c'était délicieux. Soudain synésthésique, la magie brut lui rappelait de la chair crue, délicieuse, une sauvagerie faë dans toute sa splendeur, une puissance autrefois leur mais désormais perdue qu'il n'avait même pas connue. Et il en voulait plus. Sauf que tout ce qu'il obtint ce fut un coup de boule qui se termina en baiser mouillé et répugnant. Même plus fin. Du désir brut.

Reprenant le contrôle Peter mordit Esteban et le repoussa avant de se tourner vers Précieux, qu'il embrassa un bras toujours sur Esteban. Ils ne reposaient plus sur Précieux mais sur un même plan, Peter au milieu des deux autres. Dégageant son bras d'Esteban il agrippa violemment l'entrejambe de Précieux qu'il serra sans ménagement avant d'ajouter sur un ton fièvreux.

-Encore.

Logan n'a pas joué. Le sort suivant lui est lancé.

C'est à Patrick de jouer.

Patrick n'a pas joué, il est pénalisé par la carte suivante :

C'est à Amanda de jouer.

Le décor s'estompe au profit de celui de la salle des fêtes du Paddle Steamer. Les effets des cartes disparaissent en emportant avec eux les souvenirs de cette folie. Vous ne vous souvenez de rien de ce qui a suivi votre arrivée dans la salle.

Amanda n'a pas joué. C'est au tour d'Esteban.

Peut-être était-ce qu'il était vraiment drogué... Ou bien aurait-il encore trop bu ? Il ne se souvenait pas d'avoir eu le temps de toucher aux coupes de champagne. Ou bien ce n'était vraiment que l'effet de cette Carte Maudite, mais dans ce cas il en aurait sous-estimé l'effet. En attendant, Esteban avait été projeté en avant par une force mystérieuse qui l'avait collé à son compagnon de débauche. Le pire dans tout ça c'est que son corps tentait d'agir seul : peu perturbés par le choc (qui lui avait pourtant filé un sacré tournis ainsi qu'une migraine du tonnerre), ses bras étaient allés à la rencontre du blond. Ils avaient fauché le vide, car le concerné s'était désintéressé et donc éloigné - de lui. Voilà qui était très vexant, et très contrariant. Tanguant, Esteban esquissa une moue colérique et boudeuse telle qu'on en faisait plus. Ses yeux tentaient vaguement de lancer des éclairs noirs en direction des deux autres garçons, mais même eux semblaient aller de travers, si telle chose était possible. Il aurait voulu leur râler dessus mais en était incapable à cause de la seconde Carte Maudite. A défaut de mieux, il se jeta sur eux.

C'est alors que le décor se fondit dans un nuage gris, blanc et noir, à carreaux. Une ombre rouge qui croassait comme un perroquet en manque de compagnie lui vrillait les yeux et les oreilles. Il eut la nausée faute à toutes ces sollicitations extérieures sans sens ni direction ni logique... Ouh. Mais qu'avait-on mis dans son verre, décidément ? Il ne vida pas son estomac sur le sol. Par contre, il cligna des yeux, et se rendit compte qu'il avait le visage collé contre une épaule nue masculine. Et qu'il était lui-même dans le plus simple appareil. Et qu'il avait un sérieux... imposant (un peu d'auto-flatterie ne faisait pas de mal)... Problème. Il sentit le sang quitter son visage. Ne se souvenir de rien aurait déjà été inquiétant... Se retrouver excité et collé contre un homme... lui-même visiblement collé contre une femme avec sa main étrangement bombée (?) au niveau de l'entrejambe de celle-ci... C'était au delà de tout ce qu'il aurait jamais pu imaginer. C'était tellement affreux, et tellement improbable, qu'il ne parvint même pas à crier. Sa tentative se solda sur un couinement étranglé ridicule. Il recula en rampant aussi vite qu'il en était capable, en tentant de cacher les parties (particulièrement) peu convenables de son corps dénudé.

"... Qu'est-ce que cette PLAISANTERIE ? Non d'ailleurs ce n'est pas une PLAISANTERIE parce que ce n'est absolument pas DRÔLE ! A quelle diablerie avons-nous été soumis pour en arriver là ? C'est une mise en scène, c'est ça ? Il est INTERDIT d'utiliser la magie sur des personnes non consentantes ! J'en suis... Enfin je crois mais ce doit forcément être le CAS !? Vous m'entendez ??! Je vais porter plainte c'est inadmissible ! OU SONT MES VÊTEMENTS ?"

Les yeux écarquillés et au bord du malaise, il se pencha en avant dans une tentative infructueuse pour paraître moins nu. Ce faisant il cherchait les fameux vêtements qui ne pouvaient pas être très loin... Enfin. Techniquement, ils aurait tout aussi bien pu les envoyer en Australie pour couvrir son koala, étant donné qu'il n'avait aucun souvenir de ce qui était arrivé. Qu'on se le dise : c'était son deuxième blackout et c'était le dernier. Il détestait ça.

S’il avait dû s’attendre à ça ! Une partie de lui (celle qui restait une vieille vipère calculatrice, sûrement) se doutait que Peter était du genre dominateur…Mais ni Précieux ni Précieuse ne se serait attendu à une telle… détermination, dirions-nous. Acculé entre un sol de marbre et la silhouette –fine mais travaillée, la garce n’embauchait pas n’importe qui- du Lutin, l’adolescent n’aurait eu d’autre choix que de répondre à la demande lorsque le petit blond se serait jeté sur ses lèvres. Pas que ça le dérangeait d’ailleurs. Au contraire, il trouvait ça diablement excitant et divertissant… S’il avait pu, il aurait pris des notes !

Un gémissement que le Mexicain aurait qualifié de « peu convenable » s’il n’était pas complètement nu à même le sol lui échappa quand le blondinet empoigna ce qu’il n’aurait jamais cru posséder quelques dizaines de minutes auparavant. C’était brut, c’était fort, et c’était délicieux, il devait l’admettre. Mais il n’eut pas le temps de lui demander de quoi il voulait parler –même si, en toute honnêteté, il avait sa petite idée.

Le sol se déroba sous ses pi…sous l’ensemble de son corps, en réalité. Il…le aurait voulu réfléchir mais le tourbillon de Magie –parce que oui, elle serait capable de reconnaître de la Magie Wiccane quand elle en subissait les effets, merci bien, elle n’était pas une débutante- l’en empêcherait. Ses idées s’entremêlèrent et elle ressentit l’effet de la Magie sur son propre corps avant de… Mais, que s’était-il passé au juste ?

Précieuse se trouvait étrangement basse. Il lui fallu moins de trois secondes pour réaliser que c’était parce qu’elle était au sol, dans la Salle des Fêtes du Paddle Steamer. La raison pour laquelle elle était sur le bateau, elle s’en souviendrait. Celle pour laquelle elle était à terre, par contre… La Sorcière froncerait les sourcils en remarquant que son Lutin d’employé était proche. Très proche. Trop proche pour un contexte normal (et pourtant ils travaillaient dans une entreprise qui demandait pas mal de…contact). Un sourire amusé et mesquin (…son sourire habituel quoi) s’étendit sur ses lèvres.

« Et bien dis donc, si je m’attendais à… »

Mais elle n’eut pas l’occasion de terminer sa phrase, car elle fut coupée dans son élan par un être rampant, nu comme un ver, qui s’avéra être le multimilliardaire en fils qui s’insurgeait –à raison, certainement, parce que vus son état il était clair qu’il allait faire la Une des magazines People d’ici demain ! Il ne manquerait qu’une photo et Papa serait aux Anges !

Toujours plus amusée, Précieuse laissa son sourire s’étendre en écoutant la diatribe du jeune garçon. Ce qu’il pouvait être cul serré… Même si bon, elle croyait que ce devait être le cas de la majorité de la salle…excepté son employé et elle-même, mais ça elle le savait déjà. Elle s’était d’ailleurs désintéressée de Peter, et rivait son regard clair sur le visage pourpre (pour un teint déjà hâlé) du jeune Luz-Descalzo. Il criait à l’outrage de l’usage de la Magie mais pleurait après ses vêtements… Précieuse avait bien envie de lui faire un petit cadeau empoisonné…

Avec un sourire qui n’avait plus rien de sympathique et tout de la mesquinerie sadique qui la caractérisait, Précieuse tira sur un rideau qui se trouvait non loin –noir et blanc, accordé à la salle- et posa une main dessus en récitant des incantations à voix basse (pas question de donner le moindre secret au Lutin, il en profiterait trop). Quelques secondes plus tard, le vêtement serait près. D’une onde magique faisant appel à quelque chose de moins contrôlé (mais qui n’était pas assez forte pour qu’elle ou son Familier –où qu’il soit- ne risque quoi que ce soit), elle envoya le tout en pleine face du jeune homme, avant de lui lancer sur un ton où perçait clairement la moquerie.

« Arrête donc de geindre un peu… Tiens, si tu acceptes d’être habillé ‘par Magie’, évidemment… Mais à ta place, je préfèrerai éviter de me retrouver dans les journaux en tenue d’Adam, je suppose que ton père en serait bien trop heureux… »

Précieuse, semer la zizanie en se faisant détester des autres ? Tout à fait, sa marque de fabrique.

Sans plus de considération pour l’héritier Luz-Descalzo, la Wicanne se tourna de nouveau vers son employé, toujours ce sourire vaguement amusé aux lèvres.

« Pas que je sois particulièrement surprise de te voir là, Lutin, mais aurais-tu la moindre idée de ce qui t’a amené ici ? »

Et par « ici », elle entendait dans cette position, et non pas dans la pièce, il lui semblait bien avoir déjà eu cette discussion avec lui à leur arrivée…il y avait à peine quelque minutes ? Ou depuis plus longtemps ? …Il faudrait qu’elle pense à porter une montre, la prochaine fois qu’elle se rendrait à des évènements de ce genre.

Heu…cot-cot ? Cot. Cot-cot-cot. Cot-cot-codêêêt ! Cot-cot-cot-cot-cot. Codêêêt-codêêêt. Cot-cot-codêêêt ! Cot-cot-codêêêt. Cot-codêêêt-codêêêt.

Cot-cot-codêêêt. Cot-cot. Cot-codêêêt. Cot. Cot-cot-cot-cot-cot. Codêêêt-codêêêt. Cot-cot-codêêêt ! Cot-cot-codêêêt. Cot-codêêêt-codêêêt. Cot-cot-cot-cot-cot. Codêêêt-codêêêt. Cot-cot-codêêêt ! Cot-cot-codêêêt. Cot-codêêêt-codêêêt.

Cot-cot…codêêêt ! Codêêêt-codêêêt ! Cot. Cot-cot-cot. Cot-cot-codêêêt. Codêêêt-cot-cot.

Cot-cot-codêêêt. Cot-cot. Cot-codêêêt. Cot. Cot-cot-cot-cot-cot. Codêêêt-codêêêt. Cot-cot-codêêêt ! Cot-cot-codêêêt. Cot-codêêêt-codêêêt. Cot-cot-cot-cot-cot. Codêêêt-codêêêt. Cot-cot-codêêêt ! Cot-cot-codêêêt. Cot-codêêêt-codêêêt.

Cot-cot…codêêêt ! Codêêêt-codêêêt ! Cot. Cot-cot-cot. Cot-cot-codêêêt. Codêêêt-cot-cot.

Maintenant que je suis entrée, et je sais que j’ai bien fait de me permettre cette extravagance vestimentaire. Le décor est digne de Tim Burton, s’il n’était pas mort, je m’attendrais à voir Johnny Depp en chapelier fou m’offrir une tasse de thé et me poser la colle si célèbre de Lewis Carroll à laquelle, même plusieurs siècles plus tard, personne n’à trouver la solution. En même temps je reste intimement convaincu qu’il n’y a pas de réponse.

Les statuts mi-femmes, mi-animaux, le noir et blanc dérangés par la seule présence d’oiseaux multicolores, tasse géantes faisant office de pot de fleurs, et les tableaux en noir et blanc de clowns tristes. Voila une ambiance qui ne plaira pas à Patrick. D’ailleurs va-t-il vraiment venir ? Je me le demande. Tout dépendra de la masse de travail à la mairie et de la présence des filles ce soir au pub. C’est vrais que ces derniers temps, j’ai tendance à déserte le pub, mais le printemps y est pour beaucoup. Quand ces quatre mois de folies seront passées tout ira mieux.

Je me pose sur un pouf en cuir blanc à côté d’une table en ébène et observe les autres invités. Pour le moment aucunes odeurs ne me trouble et cela contribue à ma bonne humeur, pas de morts vivants suceurs de sang.

Un cri attire mon attention, je voie un jeune homme hurler à cause d’un perroquet fort mal élevé… heu…pour quoi je pense à un perroquet, alors que visiblement ce jeune homme est nue comme un vers. Et il n’est pas le seul. Merde alors, pour quoi je n’est pas remarquer cette scène de porno quand je suis entrée ?

« Je ne suis pas sûre d’avoir envie de participer à ce genre de soirée nudiste. » Je me lève pour prendre la porte. En plein printemps, c’est du foutage de gueule c’est ça ? C’est je ne sais quel plant tordu pour pousser des hommes-braves à la faute ? Ra-le-cul des manœuvres à al con de quelques normes pour nous faire passer pour des monstres !

A l’écouter, le jeune homme ne sait comment il a fini nue. Magie ? Il a dit magie ? La main sur la poignet, je me ravise et me tourne vers la scène d'orgie à trois. Si je m’attendais… L’une d’eux n’est autre que la patronne mage d’un établissement concurrent. Je suis partagée, je reste pur voir si la mage fou la merde comme si elle sait si bien le faire ou je me casse pour pas la voir foutre la merde ?

Logan n'a pas joué. C'est au tour de Patrick

Patrick n'a pas joué. C'est au tour de Peter

Il en voulait plus. Toujours plus. Que ce soit du tripotage intensif de la part du jeune inconnu au bataillon ou encore de la part de Précieux, si jeune, encore inexpérimenté sur les plaisirs charnels qu'un homme pouvait avoir, les zones érogènes et les sensations étant totalement différentes. Ou du moins supposait-il, et à vrai dire, il était totalement en faveur de cette théorie, l'égalité des genres avait une limite pour Peter et cette limite voulait que la femme était en tout point supérieure à l'homme. Une caractéristique de Faë ? La femme étant celle qui porte la vie, l'idée de Mère Nature et tout ce qui s'en suit. Toujours est-il que l'égalité des sexes n'avait donc pas lieu d'être pour Peter, mais il évitait de trop y penser, à vrai dire avec les relations sexuelles, mis à part l'obligation de forniquer avec tout ce qui possédait un utérus histoire de mettre en cloque et de faire en sorte de perpétuer l'espèce sur le déclin, tout ce qui importait pour lui était encore une fois (que de nouveautés dans le personnage) le plaisir qu'il pouvait y trouver donc homme ou femme ou encore satyre mi homme mi chèvre barman à ses heures perdues, il n'avait pas d'objection alors le principe de lui faire découvrir le côté mâle du sexe n'était qu'un prétexte de plus pour satisfaire son propre égo surdimensionné du plaisir qu'il pensait lui être dû en permanence.

Il avait esquissé un mouvement de la main pour abaisser ce qui recouvrait l'entrejambe de dorénavant Précieux quand la tête se mit à lui tourner, et un peu comme fonctionne un siphon d'évier la soirée commença à lui sortir de tête, s'il n'avait pas été rendu confus par le soudain flou artistique qui l'entourait peut-être aurait-il eu l'image de ses souvenirs dégoulinant par ses oreilles. Ce devait être une question qui serait sans réponse pourtant une hypothèse à laquelle seul le conditionnel exprimant l'hypothétique pourrait éventuellement apporter une réponse, le genre de choses totalement improbable, même si l'improbable à la Nouvelle Orléans était loin d'être aussi improbable que le nom le laissait paraitre. C'était juste une question de point de vue et d'amis placés assez haut. Non pas qu'il n'avait pas d'amis assez haut placés comme ça mais ce serait une perte de temps en fin de compte, à quoi bon vouloir se remémorer quelque chose quand on ne se souvient pas qu'il y a quelque chose dont il faut se remémorer. Ce serait inutile. Et puis une perte de temps aussi, non ? Même si ça lui aurait permis de faire chanter la garce ou du moins de l’embarrasser, le jeu n'en valait pas la chandelle, le lutin trouverait bien autre chose pour emmerder sa patronne.

D'ailleurs en parlant de patronne, celle du Trick o clink semblait peu enclin à participer à la soirée à laquelle notre Faë venait d'arriver, et si tôt arrivée si tôt fut-elle tentée de repartir, mais en y réfléchissant, il ne se souvenait pas d'avoir retiré ses vêtements, mais il avait bien du le faire. Tout comme l'autre personne totalement nue avait elle aussi dû retirer ses vêtements. Tout comme sa main était située sur l'entrejambe de la garce qui était de toute évidence plutôt étonnée, loin d'être mal à l'aise en fait, en même temps elle n'était pas la dirigeante du plus légal des borde... bars de strip tease de la ville pour rien. D'ailleurs elle commença à parler à son attention quand l'autre cul nu commença une diatribe à en réveiller les morts, hurlant comme un martyre dans l'arène prie son Dieu. C'était divertissant mais ça lui brisait les oreilles.

Le Faë s'apprêtait à lui répondre quand une sensation familière et en même temps lointaine chatouilla sa peau de Faë. Précieuse chuchotait mais impossible pour lui d'entendre ce qu'elle disait même s'il ressentait la magie tournoyer autour de lui, c'était grisant.

Elle lança les vêtements au jeune mexicain nu comme un ver, jeune mexicain qui devait être plutôt célèbre à la remarque sarcastique qu'elle lui lança, d'ailleurs les mots résonnèrent dans les oreilles de Peter, venant de sa patronne les mots avait toujours un double sens qu'il ne fallait pas négliger, "bien trop plaisir à papa" ? Peter sourit avant de se lever, pas le moins du monde dérangé par sa nudité avant de tendre la main à Précieuse pour l'aider à se relever.

-Oh si ce jeune homme préfère les hommes murs qu'il peut appeler "daddy" je suppose que je ne fais absolument pas le poids! , dit-il malicieux au possible. Mais vu la position dans laquelle nous étions je suppose que j'ai du faire l'affaire pendant quelques temps! Et pour répondre à ta question patronne je n'en sais strictement rien mais je suppose que ce devait être totalement justifié et volontaire!

Ca y est, la partie touche à sa fin. Le comptage des points a été fait et la meilleure victime et le meilleur bourreau me sont désormais connus.
La meilleure victime est Esteban ! Il repart avec 500$ dans l'inventaire ainsi qu'avec une carte à utiliser dans n'importe quel RP. Cette carte n'aura d'effet que pendant 1h.

Le meilleur bourreau est Peter qui remporte lui aussi 500$ ainsi qu'une carte à jouer en RP pendant 1h également.

Bon jeu à tous ! Les autres participants remportent 100$ !