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 2 - Les pratiques Vaudou

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2 - Les pratiques Vaudou Vide
MessageSujet: 2 - Les pratiques Vaudou   2 - Les pratiques Vaudou Icon_minitimeSam 21 Mai - 0:24

Les Pratiques Vaudou

Comment ça se passe ?



Présentation rapide du culte

Originaire d’Afrique de l’Ouest, le Vaudou s’est étendu au nord du continent puis aux Caraïbes et en Amériques avec les colonies et l’esclavagisme. Le Dieu suprême, jamais représenté et n’intervenant pas dans la vie des hommes croyants ou non, est Mawu également appelé Bondye. Il est le créateur des Loas, qui eux ne se gênent pas pour interagir avec les hommes.

Les vodouns font appel aux Loas au cours de cérémonies et de rituels qui varient et restent assez libres.  On fait appel aux Loas lors de cérémonies, suivant des rituels qui varient, de l’un à l’autre.

Il est important de noter que le Vaudou est une religion à part entière qui possède sa propre imagerie. Mais de nombreuses similitudes avec le christianisme peuvent être relevées. Ainsi les loas sont parfois représentés avec le visage des saints chrétiens. Le Dieu Mawu, quant à lui, peut faire penser au Dieu de différentes religions monothéistes dans son omniscience, son image de Dieu créateur et incréé. Ces similitudes sont dues à l’interdiction des rites vaudou du temps des colons et des esclavagistes, pour continuer à prier et se protéger, les fidèles grimèrent leurs loas d’attributs chrétiens (Papa Legba ressemblerait au Saint Pierre et Erzulie à la Vierge Marie). Ces similitudes viennent également du fait que les peuples colonisés furent convertis par des prêtres colonisateurs de différentes origines.



Les Loas

Les Loas sont les esprits invoqués par les vodouns, ils servent d’intermédiaires entre Bondye et les fidèles. On les appelle également « Mystères » ou « Invisibles ». Bien qu’il ne s’agisse pas de divinités, les vaudouisants les vénèrent et les prient par des chants, des danses, des offrandes ou divers rituels.

Sur Voodoo Child, les Vodouns ne peuvent actuellement rencontrer que les Gédés (Ghédés ou Guédés), la plupart des autres familles Loas ayant « disparu ». Nul ne sait où ils sont passé, ni comment les faire reparaître…  Bien sûr, la disparition des Loas a influencé les rites et croyances des Vodouns. Si les anciens pensent toujours à faire appel aux disparus par respect (et au cas où), il n’est pas rare de voir des jeunes Vodouns les ignorer tout simplement.

Les Ghédés, les esprits de la mort et de la fertilité. En tant que tels, ils en exhibent les attributs funéraires : vêtements de croque-mort, chapeaux hauts de forme, redingotes … Les Ghede sont passionnés par les lunettes aux verres teints (en violet de préférence), les fidèles chevauchés par les Ghede iront en voler dans l’assemblée si on ne leur en propose pas. Ils n’inspirent donc pas que la crainte et le deuil. On leur doit également le rire, provoqué par exemple lors d’enterrements, et dû à l’humour et au sarcasme de leurs chants obscènes, leurs histoires grivoises et leur excentricité. Comme la mort, ils ne sont jamais rassasiés et mangent, boivent et rient avec abandon. Ils sont également souvent appelés pour la guérison et la protection. On les invoque généralement avec de l’alcool, des coqs noirs, de la nourriture épicée, de la poussière de cimetière, des bougies violettes, noires ou rouges, des chapeaux hauts de forme, des rubans de satin. Leur fête a lieu le 1er et le 2 novembre (fête des morts et nouvel an chez les Vodouns).

Voici une liste des quelques loas et Ghede appelés et invoqués lors des cérémonies vodouns :

  • Papa Legba, le maître des Loas. Il est le premier Loa a être invoqué, lors des cérémonies. Versatile, lunatique, il est tantôt bienfaiteur et protecteur, tantôt violent et maléfique. Il est le gardien de la frontière séparant le monde des esprits et celui des humains. Pour preuve de son caractère changeant, il peut tout aussi bien être représenté par Saint Pierre que par Satan dans l’imagerie vaudou. Etant celui qui ouvre le chemin vers les Loas, il prend violemment possession des initiés, les chevauche lors de transes et les guide à leurs Carrefour. Sa couleur est le rouge, les offrandes qu’il prise le plus sont le riz, les bananes et les coqs. Il est aussi assimilé au Baron Carrefour

  • Le Baron Samedi, chef des Loas de la Mort, les Gédés. Il incarne également les Barons Cimetière, Baron Kriminel et Baron La Croix. Souvent célébré dans les Cimetières ou à la Croisée des Chemins, le Baron Samedi est souvent représenté sous la forme d’un crâne goguenard, ou vêtu d’un haut-de-forme, cigare, rhum et costume assortis. Personnage lascif, aux propos et aux gestes obscènes, il est connu pour ses danses représentant l’acte sexuel. Outre les représentations phalliques, il l’est souvent par de nombreuses bouteilles de rhum, des crânes, des bougies, ou encore une croix noire, rappelant celles qui se trouvent à l’entrée des cimetières.  On lui sacrifie des boucs et des coqs noirs, du vin.

    • Le Baron Kriminel est un loa craint par les fidèles. C’est un assassin condamné à mort que l’on invoque pour réaliser un jugement rapide. C’est un esprit de la justice, portant à sa taille une ceinture de têtes coupées ainsi qu’un sac rempli de l’âme de ceux qu’il a puni. Un fidèle monté par Kriminel criera des obscénités, tentera de poignarder les personnes qui l’entourent. Si la nourriture qui lui est offerte lors de l’invocation ne plait pas à l’esprit, le fidèle possédé ira mordre dans la chair des personnes s’étant comporté de manière répréhensible, « Comportez vous comme un porc, soyez mangés comme un porc ». Autrefois, si vous êtiez en difficulté avec lui vous pouviez invoquez Erzuli Dantor pour le calmer, cela n’est plus possible aujourd’hui alors méfiez-vous.
      Des poulets noirs sont aspergés d’essences et enflammés vivant, les cris de l’agonie de l’animal apaiseraient la colère de ce loa. Chaque service rendu devra lui être du avant le second jour de la fête des morts qui marque la nouvelle année Vaudou. Il pourra se venger de ne pas avoir été appelé et payé lors de sa fête qui est le 3 novembre. Ses couleurs sont le rouge, le noir et ses attributs communs sont une fourchette et une cuillère.

    • Le Baron La Croix est plein de charme et de sophistication. C’est le côté cultivé et débonnaire du Baron Samedi, il représente la philosophie de la mort, l’individualité et le souvenir des plaisirs de la vie. Il est souvent appelé lors de la communication avec l’esprit d’un défunt.

    • Le Baron Cimetière est le gardien masculin des cimetières. Il est accompagné de chevaux habillés de smocking et de chapeaux hauts de forme. Il représente le luxe, fume des cigares, boit des liqueurs fines, demande des grains de café. Aussi vulgaire que les autres Ghedes, le Baron Cimetière feint la politesse et l’appartenance à une classe sociale distinguée.



  • Maman Brigitte est une lwa de la mort, c’est l’épouse du Baron Samedi. Elle est la mère protectrice des cimetières et des tombes marquées par la croix, loa de la fortune et de la mort. Elle possède deux arbres sacrés, l’orme et le saule pleureur, il n’est donc pas rare que les fidèles apportent une branche de ces arbres lors des rituels. C’est l’un des rares loas représenté par une femme blanche aux cheveux rouges flamboyants, elle est l’équivalent de la Sainte Brigitte des Irlandais (associée au feu). C’est un esprit obscène, comme beaucoup de Ghédés. Elle est représentée buvant du rhum au jus de piment si puissant qu’aucun mortel ne peut y goûter et accompagnée des poulets noirs. C’est une danseuse accomplie, les fidèles qu’elle monte se meuvent avec sensualité et représentent l’acte sexuel.
    On l’invoque généralement pour ressusciter les morts ou guérir et sauver ceux qui sont coincés à ses portes ou en souffrance en raison d’une maladie ou d’une malédiction. Elle est célébrée le 1er lundi du mois de juin, les fidèles lui offrent parfums et liqueurs afin de bénéficier de son aide et s’assurer ses faveurs auprès de son époux (le Baron Samedi). Les rituels d’invocation de Maman Brigitte sont toujours spectaculaires.

  • Ghede Linto ou Limbo est le loa des miracles. Il est caractérisé par une grande politesse et représenté soit par un petit garçon ou un vieillard mesurant 1m50 de haut environ. C’est un Ghede très docile qui aime se voir offrir du rhum, des cigarettes et du feu en échange de ses services. On l’appelle pour préparer une poupée vaudou ou pour soigner. Le fidèle monté par Linto pourra savoir qui sera malade(jusqu’à 6 mois avant) et comment prévenir sa maladie.

  • Ghede Nimbo, Nibo ou Nivo voire Papa Ghede ou Grav Ghede est le loa des esprits des morts et plus particulièrement des morts jeunes. Il est considéré comme un guérisseur et représenté avec un crâne, fumant le cigare, buvant du rhum blanc infusé aux herbes médicinales. C’est un dandy violet très maniéré, portant une chemise à damier noir et blanc, auquel on fait appel pour communiquer avec les esprits des morts.  C’était un beau jeune homme tué violemment puis adopté dans l’au-delà par Maman Brigitte et Baron Samedi. Lorsqu’il habite un fidèle, ce dernier se voit attiré par toutes les formes de sexualité même si ce n’est pas le cas en temps normal. Les offrandes rituelles sont nombreuses, chèvre noire, coq noir, cigare, noix de coco, banane plantain frites, pistaches, harengs fumés, boules de sésame sucrées, rhum blanc épicé au piment oiseau.

  • Ghede Marassa les jumeaux androgynes du Vaudou en un seul esprit. Ils ne sont ni masculins, ni féminins mais les deux à la fois. On les représente parfois comme une entité triple, référence aux trois vertus (foi, espérance, charité).Doublement puissants, ils sont appelés dans les rituels tout de suite après Papa Legba. Ce sont des esprits androgyne qui symbolisent la liaison entre l’univers, le divin et les loas et apportent la fertilité. Ils sont invoqués une fois par an (le 4 janvier, à Noël ou le samedi saint) par les familles ayant ou ayant eu des jumeaux dans leur lignée. On les invoque avec des plats parfaitement identiques, des sucreries, des objets colorés, des gâteaux et des jouets ou en jouant du hochet, de sifflets et de tambours.

  • Ghede Oussou, le loa ivre. Il est représenté portant un grand manteau marqué d’une croix blanche et mauve dans le dos et pourtant toujours une bouteille de vin ou de rhum. Ce loa fait couler les larmes de ceux qu’il monte et les fait agir comme des personnes ivres. Il est souvent associé au Ghede Loraille.

  • Il est presque possible d’affirmer qu’il existe autant de Ghede que d’esprits passés dans l’au-delà. Parmi ceux là certains sont encore bien connus tels que Ghede Double qui permet d’obtenir une double vue), Ghede Zaraignee qui fait se déplacer le fidèle chevauché comme une araignée, Ghede Ti-Malice, Ghede Plumage, etc…. C’est peut être pour cela qu’ils sont encore les seuls que les Vodouns peuvent invoquer.



Cérémonies et Invocations

Les rituels sont dirigés par un Houngan (ou Ougan) ou une Manbo qui sont prêtres et prêtresses et ont le pouvoir d’invoquer les loas. Ils reçoivent offrandes et sacrifices et répondent aux requêtes des fidèles ne possédant pas de pouvoirs. Les vodouns tracent des vévé au sol, ce sont des dessins symbolisant les loas.

Les cérémonies, la plupart du temps, se déroulent en plusieurs temps : des offrandes et des objets sacrés sont entreposés aux points cardinaux dans l’Oufor (alcool, pâtisseries etc). Ces premières offrandes visent à placer les Loas en de bonnes dispositions, avant qu’ils ne chevauchent la foule. Des vévés sont tracés, suivant les Loas invoqués et la requête des vaudouisants. Ces derniers, guidés par le Hougan ou la Mambo qui dirige la cérémonie, entament alors des chants et prières, soutenus par les tambours, éléments symboliques du rythme auquel doit battre le cœur des initiés et, à l’unisson, celui des Loas. Ceux-ci s’approchent alors, suivant le fil des prières et des appels. Puis a lieu le sacrifice. L’animal sacrifié est paré de nombreux symboles. Le sacrificateur goûte alors aux aliments proposés aux Loas, tandis que l’on lave l’animal, qu’on le parfume et l’enduit d’onguents préparés par le Hougan. Une fois l’animal égorgé, le sacrificateur goûte son sang, et les initiés y trempent les doigts pour se tracer sur le front des vévés ou des croix.C’est alors qu’arrivent les Loas, pour posséder, chevaucher les initiés et les vodouns entrés en transe. Tandis que le Loas et l’initié ne font plus qu’un, le Hougan et les autres le protègent, l’empêchent de se blesser et ce jusqu’à ce qu’il reprenne pleinement conscience. Un pacte a alors été passé en son sein avec le Loas, qui, suppose-t-on, ne quittera plus vraiment ses pas, et n’aura de cesse d’infléchir son destin et ses songes... Plus généralement, on peut considérer que les Loas sont invoqués à l’aide d’onguents, d’offrandes, de prières et de chants, et ce quel que soit le rituel ou la cérémonie en question. A savoir également que s’ils répondent à l’appel lancé par les fidèles et les Vodouns, les Loas sont ensuite libres de disposer d’eux, et suivent leur bon vouloir. Espérer, donc, que celui-ci s’accorde à celui de l’invocateur… Sans quoi il aurait à subir une possession douloureuse, voire dangereuse. Cela explique néanmoins la violence de certaines transes, suivant la sensibilité, et la vulnérabilité de l’âme du possédé, ainsi que de sa capacité à gérer le chevauchement des Loas.
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